Chaque jour, les entreprises françaises produisent et consultent des milliers de vidéos sur Internet. Formation, recrutement, réseaux sociaux d’entreprise, communication corporate, marketing, réseaux sociaux, les usages sont vastes !
Mais cette transformation digitale, positive et fédératrice, doit-elle se faire au détriment de l’environnement ? A l’heure de l’urgence climatique, alors que les entreprises sont désormais de plus en plus engagées dans une démarche RSE même lorsqu’elle n’est pas obligatoire, il n’est plus possible d’ignorer l’impact que le digital peut avoir sur la planète.
A titre d’exemple, il faut savoir qu’en 2019, près de 4 % des émissions carbonées mondiales étaient dues à la production et à l’utilisation du numérique. C’est deux fois plus que les 2 % usuellement attribués au transport aérien civil ! Or ce phénomène va en s’accentuant, avec une augmentation qui s’élève aujourd’hui à 8 % par an. Cette part pourrait donc doubler d’ici 2025 pour atteindre 8 % du total – soit autant que les émissions mondiales des voitures et deux-roues.
Mais il est possible d’envisager le streaming autrement pour lui insuffler une dimension éthique. Dans ce contexte, Streamlike, la plateforme média 100% dédiée aux entreprises, ouvre la voie au Streaming Responsable. Elle mène ainsi des actions de sensibilisation pour faire prendre conscience de la réalité du coût environnemental du streaming et forme ses clients à l’adoption de bonnes pratiques d’éco-conception et de sobriété numérique.
Avec cette démarche totalement inédite, Streamlike vise trois objectifs :
- Mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’activité de ses clients,
- Proposer des solutions de réduction de ces émissions ;
- Contribuer à la création de puits de carbone par du reboisement.
Chaque entreprise a les moyens d’agir…
Si les bénéfices de la vidéo en ligne sont évidents (gain de temps, attractivité du support, dématérialisation réduisant les déchets…), la consommation électrique et l’émission de gaz à effets de serre augmentent en même temps que la demande de stockage et de diffusion des données.
Mais pour permettre à chaque entreprise d’agir à son échelle pour changer la donne, encore faut-il lui donner les moyens de mesurer son propre impact environnemental.
« Sur notre plateforme, nos clients profitent déjà de mesures d’audience ou de stockage. Pour les sensibiliser aux enjeux environnementaux, nous avons intégré un outil supplémentaire : la mesure des GES. », commente Hervé Nougier, le fondateur de Streamlike.
Streamlike a mis au point une méthodologie qui prend en compte la part de la plateforme, la part du CDN (“Content Delivery Network”), la part du réseau et la part des terminaux. Chaque entreprise peut ainsi avoir accès à son bilan carbone individuel, qu’elle va ensuite pouvoir compenser en mettant en place les actions appropriées.
Un guide de bonnes pratiques de réduction des GES
En disposant d’un outil pour mesurer leurs GES, les entreprises vont pouvoir mesurer les effets de chaque action mise en place. Mais par quoi commencer ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? Comment avancer vers plus de sobriété numérique ?
Pour aider chaque entreprise à adopter une attitude responsable, Streamlike a rédigé un Guide de bonnes pratiques de réduction des GES qui est applicable :
- Par les producteurs et diffuseurs de contenus médias (plateformes, médias, entreprises, éditeurs de jeux vidéo ou hébergeurs) : ils vont apprendre comment adapter la qualité des vidéos à la nature ou à la destination des contenus, à garder la maîtrise de leurs publications, à limiter le nombre d’encodages nécessaires, à privilégier le streaming adaptatif…
- Au niveau individuel : chacun.e va découvrir comment recourir au numérique avec discernement à tous les niveaux (plateformes VOD, réseaux sociaux, jeux vidéos en streaming…)
« Le “streaming responsable” est l’affaire de tous. Rien n’est gratuit ni illimité, et surtout pas les ressources naturelles consommées par le numérique. Il faut savoir résister à la tentation de la surenchère technologique et de la sur-consommation numérique. », précise Hervé Nougier, le fondateur de Streamlike.
Il est possible de réduire sans décroître. Il suffit de se comporter en diffuseur ou en consommateur responsable, en faisant preuve de sobriété numérique. A chacun de faire sa part, Streamlike fait la sienne.
La plateforme média a effectivement pris l’engagement de financer la plantation de forêts pour créer des “puits de carbone” en achetant à EcoTree des arbres qui sont ensuite plantés pour reboiser des friches et des forêts en France.
Les entreprises ont tout à y gagner avec des économies via plus de sobriété numérique, des engagements à mettre au crédit du bilan RSE, ainsi qu’un message fort en communication interne ou externe.
Pour en savoir plus consultez le guide Streamlike : Bonnes pratiques pour un streaming responsable