© Cinémathèque FrançaiseLa Cinémathèque française – en association avec la Avatar Alliance Foundation – présente L’Art de James Cameron, une exposition conçue par Kim Butts et Matthieu Orléan qui regroupe une multitude d’archives personnelles du réalisateur dont des dessins qu’il a produit lorsqu’il était enfant !
Une multitude d’expériences interactives
Cette exposition célèbre l’un des plus grands réalisateurs, scénaristes, producteurs et inventeurs de tous les temps… Son parcours offrira aux visiteurs un voyage dans six décennies d’une œuvre innovante avec un éventail de pièces rares et inédites provenant de l’immense collection privée du cinéaste. L’Art de James Cameron, première exposition de cette envergure, met en scène et accompagne la trajectoire de ses idées, qui aboutirent à des films d’une grande modernité, devenus aujourd’hui des classiques, tels que Terminator, Aliens, Titanic ou Avatar.
Alors que James Cameron a créé et utilisé des technologies cinématographiques de pointe tout au long de sa carrière, son processus créatif a commencé avec un stylo, un crayon et un pinceau bien avant qu’il ne touche à une caméra. L’Art de James Cameron inclut la totalité de son œuvre, de ses premiers croquis à ses opus les plus récents et acclamés, en passant par des projets non réalisés. En parcourant l’ensemble de ses dessins et peintures, les visiteurs découvriront et comprendront comment des idées, des thèmes et même certains motifs spécifiques ont fini par figurer dans des scènes de films désormais cultes, emblématiques d’un cinéma spectaculaire n’ayant pas peur du faste. L’exposition donne également accès à des commentaires très personnels, écrits et oraux, du cinéaste sur sa propre évolution créative et artistique.
Cameron a fait preuve d’un talent remarquable dès son plus jeune âge, remplissant ses carnets de croquis de créatures extraterrestres, de mondes imaginaires et de merveilles technologiques. En grandissant, son art est devenu de plus en plus sophistiqué, explorant des thèmes à ses yeux primordiaux qui imprègneront ultérieurement son travail : ainsi, la menace d’une catastrophe nucléaire ou les dangers inhérents au développement de l’intelligence artificielle. Œuvrant dans l’industrie cinématographique dès sa vingtaine, Cameron a commencé par subvenir à ses besoins en réalisant des affiches et en tant que chef décorateur pour des films à petit budget. Il a ainsi pu affiner ses propres concepts et consolider sa puissance visionnaire, ce qui lui permettra d’obtenir le feu vert pour la réalisation de son premier long métrage, Terminator.
Plus de 300 œuvres rassemblées dans l’exposition, dont 280 originales : plus de 250 de la main de James Cameron lui-même et une trentaine de props et accessoires liés à l’univers de ses films. Aussi bien des dessins, pastels, peintures que des accessoires, costumes, photographies et dispositifs 3D. La recherche inépuisable, que mène Cameron, de nouvelles techniques créées pour les besoins artistiques de ses films, ponctuera l’exposition par le truchement d’importants dispositifs expérientiels multimédias. L’exposition L’Art de James Cameron est une « autobiographie à travers sa production artistique », ainsi que Cameron qualifie son œuvre aujourd’hui rassemblée, unique expérience d’une trajectoire et d’un processus créatifs exceptionnels. Parmi les plus de 300 pièces exposées, on trouvera dessins, peintures, accessoires, costumes, photographies et technologies 3D mises au point ou adaptées par Cameron, qui est reconnu dans divers champs pour son statut d’innovateur.
Tout un univers créatif en 6 thèmes
Cet univers éblouissant, que présente L’Art de James Cameron, sera divisé en six parties thématiques : « Rêver les yeux grands ouverts », « La Machine humaine », « Explorer l’inconnu », « Titanic : remonter le temps », « Créatures », « Les Mondes indomptés ».
La première section de l’exposition, “Rêver les yeux grands ouverts”, présente des peintures et des dessins qui démontrent la précocité artistique de James Cameron. Elle passe en revue les artistes et les cinéastes qui ont eu une influence majeure sur son développement créatif des premières heures. On trouvera également des œuvres créées par Cameron durant ses premiers pas dans l’industrie cinématographique.
La section “La machine humaine” évoque la fascination de Cameron pour l’augmentation technologique du corps humain qui s’exprime dans ses créations de cyborgs, de robots et d’androïdes. On y trouvera le concept art de Cameron pour ses deux films Terminator et Aliens, ainsi que des créations sur le thème de la cybernétique pour différents autres projets.
L’exploration du cosmos est traitée en regard avec celle des profondeurs marines dans la section “Explorer l’inconnu”. Cette section aborde Xenogenesis (1978), un projet de film qui n’a jamais vu le jour, ainsi que son thriller de science-fiction sous-marin Abyss (1989). Dans ses débuts de cinéaste comme dans sa passion pour la plongée dans les grands fonds, on découvre Cameron dans la peau d’un pionnier audacieux, jamais effrayé par l’inconnu.
Pour Titanic, Cameron a dessiné de sa propre main les croquis attribués dans le film au personnage principal de Jack Dawson (Leonardo DiCaprio) – et notamment le portrait iconique de Rose DeWitt Bukater (Kate Winslet). Les croquis originaux seront exposés pour la première fois dans la section “TITANIC : REMONTER LE TEMPS”, accompagnés des illustrations de Cameron pour la conception des décors et d’accessoires du film. La section contient également un extrait de vidéo montrant la célèbre scène du portrait dans Titanic.
Passionné de sciences depuis toujours, Cameron a mis sa connaissance remarquable de la biologie et de l’anatomie au service de la création d’innombrables créatures étranges, depuis la Reine Alien d’Aliens jusqu’au Thanator d’Avatar. Les créatures extra-terrestres de Cameron prennent vie dans cette section, sobrement intitulée “Créatures”, avec dessins originaux, costumes et maquettes originales et animations 3D. E
En entrant dans cette section de l’exposition, les visiteurs se trouveront immergés dans le génie créatif de James Cameron. Ils pourront suivre le processus qui a donné vie à l’une des figures les plus emblématiques de l’histoire de la science-fiction : la Reine Alien. Une expérience passionnante pour tous les publics, depuis les adeptes de science-fiction jusqu’aux personnes fascinées par la magie du cinéma, et un aperçu fascinant du processus créatif unique de James Cameron. Projection immersive de 5 mètres de base, qui insistera sur le génie créatif de Cameron et la trajectoire de ses idées : du rêve au dessin puis aux films…
Avatar a permis à Cameron de partager des visions qui l’accompagnent depuis de nombreuses années, faites de mondes merveilleux et luxuriants : des environnements extraterrestres auxquels il rêve depuis l’adolescence.
Si le monde de Pandora dans Avatar fournit un aperçu du paradis, c’est pour mieux nous inspirer à protéger les forêts et les océans de notre planète Terre – des paysages qui contrastent radicalement avec le cauchemar postapocalyptique des Terminator.
La section « Les mondes indomptés » propose une sélection de dessins, tandis que des projections d’extraits de films guident le spectateur jusqu’à une traversée immersive d’un tableau de jeunesse de Cameron, qui a servi d’inspiration au monde bioluminescent de Pandora.
Cette exposition coproduite par la Cinémathèque est à découvrir jusqu’au 5 janvier 2025. La Cinémathèqueèque propose aussi une rétrospective James Cameron, avec plusieurs séances spéciales, jusqu’au 26 mai 2024.
Renseignement détaillés sur le site de la Cinémathèque : www.cinémathèque.com
