Voici un tour d’horizon des nouveautés caméras, à suivre, demain, d’unffocus sur les optiques et périphériques de tournage…
Le NAB, qui reste le salon de tous les superlatifs notamment par sa taille, le nombre d’exposants et de visiteurs, est un indicateur de la santé et des tendances du marché. Le salon, qui semblait inoxydable, est lui aussi touché par la crise du secteur. Certains constructeurs déménagent de halls, ce qui aurait été impensable il y a encore quelques années. En résumé des places se libèrent, et la concentration des marques n’y est pas étrangère. Concernant les tendances, nous vous laissons les découvrir dans ce copieux compte-rendu. En substance, les constructeurs présentent des solutions qui doivent répondre au premier besoin des utilisateurs : réduire les coûts. Cela passe par des matériels moins chers, par de l’optimisation dans les workflows, par un accroissement de l’automatisation dans la prise de vue (caméras robotisées), par la réalisation automatique à base d’intelligence artificielle et de remote production.
Même si la transition IP se poursuit, bien évidemment certaines marques restent très pragmatiques, et notamment insistent pour dire que le SDI est encore bien vivant pour certains projets. Les solutions hybrides sont donc encore de mise. Le déploiement IP est à deux vitesses, d’un côté les infrastructures tout IP pour certains projets « premium », de l’autre le protocole NDI qui ne cesse de rallier de nouveaux partenaires pour des solutions de production plus légères et au milieu de l’hybride.
Certains stands mettaient en avant des solutions pour l’e-sport – et ce secteur en pleine expansion pourrait compenser la décroissance du marché du broadcast. L’e-sport est un média à part entière qui associe de la production événementielle, nécessitant des moyens techniques performants (condition de live), du streaming, de la diffusion.
Dans la politique et le lobbying, le NAB a été le terrain de la poursuite de la tension entre HEVC/AV1 – Le format AV1 a, pour le moment, les faveurs des fournisseurs d’OTT et de streaming. Ce sera beaucoup plus long pour les box des opérateurs (à moins que la prochaine version des box soit dans le cloud). Ce genre de bataille est déjà arrivé dans le passé, notamment avec des retournements de situation en dernière minute. À suivre donc, mais sans précipitation.
Concernant le tournage, les utilisateurs ont un choix incommensurable avec des caméscopes 4K à tous les prix et du HDR partout et à tous les prix. Tourner en 4K n’est plus du tout un surcoût, notamment pour des productions qui ne sont pas en live.
Le cloud est présent à tous les étages et absorbe de plus en plus de fonctionnalités, avec de plus en plus de solutions de play-out, mais aussi pour du cloud computing associé à de l’intelligence artificielle pour du machine learning (reconnaissance de formes, de visages, audio…) pour administrer des bases de données. Le cloud sert aussi à enregistrer les flux vidéo des caméscopes connectés pour les news. Enfin, le cloud peut également servir à héberger un mélangeur virtuel.
TOURNAGE I CAMÉRAS
Simple d’utilisation, le caméscope Sony PXW-Z280 propose de nouvelles fonctionnalités comme la mise au point automatique avec fonction de détection des visages avancée. Les utilisateurs peuvent sélectionner « Mise au point automatique visage prioritaire », une option idéale pour les news. De même, la toute nouvelle option « Mise au point automatique visage uniquement », conçue pour les applications de tournage 4K plus exigeantes, comme l’enregistrement d’interviews ou de cours, permet de faire la mise au point automatique sur une personne spécifique en enregistrant uniquement son visage. Le zoom 17x et les trois bagues de réglage indépendantes avec butées de fin de course permettent de commander manuellement la mise au point, le zoom et le diaphragme, pour des réglages rapides et précis.
Grâce à la technologie développée pour le service ENG basé sur le cloud de Sony, XDCAM air, la nouvelle caméra utilise la qualité de service (QoS) de Sony pour la retransmission en direct de contenus de broadcast. Elle propose une connexion Dual Link de multiplexage de deux réseaux cellulaires, capable d’affecter des métadatas de planification et de parcourir et de télécharger/charger des clips sur la caméra depuis des stations broadcast via le cloud. Le connecteur Ethernet et modulaire wi-fi permet un transfert de données sans fil/ filaire hybride, un contrôle à distance et la surveillance de différents appareils dont les smartphones, les tablettes et les ordinateurs de bureau.
Une gamme de formats, dont XAVC Intra/Long, Mpeg HD422, Mpeg HD et DV-CAM, sont disponibles. Avec l’ajout d’un adaptateur en option, des cartes SD et SxS peuvent être utilisées pour enregistrer des médias. L’enregistrement audio quatre canaux avec molettes de volume indépendantes et microphone sur griffe porte-accessoires multi-interface (MI) permet de contrôler le niveau audio d’entrée externe. Les doubles griffes porte-accessoires multi-interface (MI) fournissent une connexion sans câble avec le récepteur de microphone sans fil de la série UWP-D de Sony et l’utilisation d’une torche simultanément. Le 12G-SDI autorise le transfert 4K 50p/60p sur de longues distances avec un câble BNC unique.
Plus petit modèle, la PXW-Z190 combine une simplicité d’utilisation avec des solutions réseau pour une efficacité des workflows améliorée. Elle est compatible HyLG afin de prendre en charge les workflows HDR de Sony et propose des enregistrements HDR rapides sans ajout d’un étalonnage supplémentaire des couleurs. En plus, le logiciel « Content Browser Mobile » permet à la caméra d’être contrôlée à distance par le biais d’un smartphone ou d’une tablette. Une licence en option permet d’utiliser la caméra avec le service ENG basé sur le cloud de Sony, XDCAM air.
Dans le plus haut de gamme, la FS5 II s’appuie sur l’héritage de Sony en termes de qualité d’image et propose des prises de vue HFR, de 120 ips en 4K et 240 ips en continu en sortie Raw 2K lorsqu’elle est associée à un enregistreur externe compatible. Bien évidemment, la sortie Raw 4K 60 ips est entièrement prise en charge. D’autre part, sur une carte SD interne, la caméra offre aussi un enregistrement High Frame Rate (HFR) en qualité d’image Full HD 4:2:2 10 bits et une cadence allant jusqu’à 240 ips d’enregistrement sur mémoire cache de 8 secondes, autorisant un ralenti jusqu’à 10x. L’enregistrement continu de 120 ips en Full HD est également pris en charge.
Légère (0,8 kg) robuste, elle est modulaire et se configure facilement pour toute application, sur un support pivotant ou un drone. Le filtre à densité neutre variable électronique de Sony avec fonction densité neutre automatique couvre un large éventail de réglage d’exposition, et crée une vaste gamme de contrôle de faible profondeur de champ.
Avec dix paramètres Picture Profile, la FS5 II permet aux utilisateurs de configurer facilement et instantanément la caméra pour différents styles de tournage, comme la création de contenu cinématographique et le contenu en ligne.
La Blackmagic Pocket Cinema Camera 4K est dotée d’un capteur HDR 4/3 grand format offrant une résolution native de 4 096 x 2 160 et d’une plage dynamique de 13 diaphragmes pour une qualité numérique irréprochable. Son capteur 4/3 grand format s’adapte parfaitement aux objectifs Micro 4/3, ce qui permet de réduire le crop factor et ainsi d’augmenter le champ visuel. Elle possède également deux ISO natifs pouvant atteindre 25 600, ce qui la rend performante dans les conditions de faible éclairage.
Elle offre une monture d’objectif Micro 4/3, un grand écran tactile de 5 pouces, une capacité d’enregistrement de 10 bits en ProRes et de 12 bits en Raw, des LUTs 3D, quatre micros intégrés, une mini entrée audio XLR avec alimentation fantôme, le contrôle caméra via Bluetooth, une sortie HDMI pour le monitoring sur le plateau et bien plus.
Conçu en fibre de carbone et en polycarbonate, le boîtier de la Blackmagic Pocket Cinema Camera 4K est à la fois extrêmement résistant et léger. Comme ce matériau allie un polymère solide à des fibres de carbone, il confère à la caméra une résistance et une solidité qui la protègent des coups et des chocs.
La colorimétrie Blackmagic Design de quatrième génération permet de tourner des images HDR en modes Film, Video et Extended Video. Le nouveau mode Extended Video associe la latitude du film numérique à un fichier vidéo optimisé. Les images peuvent être enregistrées sur des cartes SD standard, des cartes UHS-II plus rapides, ou des cartes CFast 2.0 dans les formats ProRes ou Raw. La Blackmagic Pocket Cinema Camera 4K est capable d’enregistrer des images en 4K à une fréquence de 60 images par seconde, et en HD en mode Window à 120 images par seconde. C’est également la première caméra qui permet aux utilisateurs d’enregistrer directement sur les lecteurs USB-C externes qu’ils utilisent pour le montage et l’étalonnage. Ils seront ainsi encore plus efficaces, car ils n’auront pas besoin de transférer des fichiers. Il suffit de débrancher le lecteur USB-C et de le connecter à son ordinateur pour commencer le montage.
En ce qui concerne l’audio, cette caméra intègre plusieurs micros avec un bruit de fond extrêmement faible, une entrée mini XLR avec 48 volts d’alimentation fantôme pour connecter des micros cravates et des micros canons professionnels, ainsi qu’un jack audio stéréo de 3,5 mm pour connecter différents types de micros pour caméra vidéo. Grâce à son enregistrement audio intégré de qualité, les utilisateurs n’ont pas besoin de transporter d’enregistreur supplémentaire.
La Blackmagic Pocket Cinema Camera 4K comprend également un connecteur HDMI standard qui peut acheminer de la vidéo HDR ainsi qu’un flux vidéo 10 bits avec ou sans les informations à l’écran. Elle est également munie d’un port expansion USB-C haut débit pour ajouter des accessoires externes, tels que des lecteurs flash et un SSD pour l’enregistrement externe. La caméra utilise des batteries LP-E6 standard et peut être chargée via USB-C ou via le connecteur d’alimentation DC sécurisé, qui la protège d’une déconnexion accidentelle durant le tournage.
Sur son stand, Canon exposait son nouveau modèle EOS C700 FF ; cette caméra cinéma haut de gamme possède le même châssis que la C700, mais est équipée d’un capteur Canon CMOS plein format (38,1 x 20,1 mm) offrant une résolution de 5,9K. Proposant un enregistrement Raw 12/10 bits, une plage dynamique de 15 IL, la C700 FF peut fonctionner en mode Full Frame, Super 35 cropped et Super 16 cropped. « Une nouvelle génération d’algorithmes débayerise le 4K Raw en éliminant drastiquement le moirage et le bruit. Les modes super 35 et 16 mm sont particulièrement adaptés à l’utilisation d’optiques anamorphiques. Cette caméra propose par ailleurs une cadence d’image 60 i/s en mode plein format et 72 i/s en mode 35 », souligne Stephen Hart-Dyke, chef produit marketing Canon Europe.
La C700 FF peut fonctionner avec le système autofocus Canon AF CMOS à double pixel, idéal pour les tournages en plein format. Cet autofocus permet le suivi automatique d’un point ou une programmation de rattrapage de point entre deux sujets. L’EOS C700 FF, qui est compatible avec des objectifs EF ou PL et des optiques anamorphiques, était présentée sur le stand avec le tout nouveau Prime CN-E 20 mm… Un adaptateur de monture B4 permet aussi de l’utiliser avec des optiques broadcast.
Le CN-E 20 mm T/1,5 L F est un objectif cinéma de focale fixe ultra-lumineux à monture EF, destiné à la production 4K. Cette optique est la septième de la série Prime dédiée aux caméras grands capteurs. Cette série se décline du 14 mm au 135 mm. « À noter que toutes ces optiques pèsent le même poids, donc lorsque l’on change d’optique on évite un rééquilibrage de la caméra », précise encore Stephen Hart-Dyke.
Canon a aussi renforcé sa gamme d’objectifs Broadcast 2/3” avec quatre nouveaux modèles 4K : le UJ66x9B (téléobjectif moyen de type field box) et trois objectifs Broadcast ENG/EFP, les CJ24ex7.5B, CJ18ex7.6B et CJ14ex4.3B. L’UJ66x9B utilise des verres optiques spécifiques afin d’obtenir le fort grossissement de 66x pour une plage de focales de 9 à 1 200 mm1. Les CJ24ex7.5B, CJ18ex7.6B et CJ14ex4.3B délivrent la résolution 4K depuis le centre de l’image jusque sur ses bords. Représentant une toute nouvelle catégorie d’objectifs, celle des UHDgc, tous ces ces modèles ont l’intéressante particularité d’être beaucoup moins chers que les optiques UHD précédentes !
Canon étend sa gamme de moniteurs de référence avec les nouveaux DP-V2421, DP-V1711, des écrans 4 HDR compatibles 12G-SDI et ouverts aux mises à jour de firmware. Le DP-V2421 offre une luminosité de 1 000 nits et le DP-V2421 de 300 ou 600 nits (par upgrade firmware). Ces écrans, qui offrent un contrôle pointu de la luminance avec sélection et mesure d’un point par joystick, peuvent aussi proposer un contrôle SDR/HDR avec une moitié d’image dédiée à l’un des formats.
Panasonic présentait la version 2.0 de son Eva1. L’upgrade, disponible depuis fin mars, permet enfin à cette caméra cinéma au capteur Super 35 mm d’enregistrer dans les codecs Panasonic ALL-Intra et la dote d’une sortie Raw qui pourra être exploitée via l’utilisation d’un moniteur/enregistreur Atomos (qui propose désormais un enregistrement ProRes Raw)…
Eva1 2.0 peut aussi enregistrer en mode Time Lapse et en HD 422 entrelacé, format qui intéresse les productions TV et nouveau créneau sur lequel Panasonic compte bien imposer ses caméras haut de gamme…
D’ailleurs, l’Eva1 pourra aussi être désormais pilotée à distance grâce à des contrôleurs câblés tiers qui commanderont la mise au point et le diaphragme d’objectifs tels que le zoom Canon compact Cine Servo.
Toujours dans cette logique de conquête du broadcast, le constructeur présentait le nouveau firmware de sa Varicam LT, disponible depuis février. Il offre la possibilité de transformer cette caméra, initialement développée pour le cinéma, en outil de captation pour le live avec un contrôle possible depuis une console de production RCP qui envoie à la caméra un signal Tally. Via l’exploitation du codec AVC intra 4:2:2 LT, la caméra peut enregistrer en 4:2:2 10 bits…
Du côté des caméras broadcast, Panasonic présentait sa nouvelle AK UC 4000, une caméra 4K HDR qui vient se positionner au-dessus de l’UC 3000 avec un capteur Super 35, un adaptateur Monture B4 et un CCU Compatible UC 3000. Cette caméra est dotée d’une connectique 12G SDI.
Panasonic a annoncé sur le Salon que France Télévisions installait des caméras UHD Panasonic AK-UC3000 dans ses studios ainsi que dans ses véhicules. Plus de 100 caméras de studio AK-UC3000 de Panasonic seront ainsi déployées…
Du côté de JVC, annonce la plus importante sur ce NAB était sans doute la sortie du GY-HC900, un caméscope broadcast Full HD monture B4 qui intègre trois capteurs CMOS 2/3” (1 920 x 1 080 pixels chacun) ainsi qu’une connectivité IP de pointe. Avec son concept disruptif, JVC change la donne de la gestion des flux d’actualités sur IP sur le terrain…
Cette caméra a été conçue pour transférer directement les fichiers vers un stockage partagé où le montage peut démarrer quelques secondes après le début de l’enregistrement. Son moteur de traitement peut assurer l’enregistrement simultané, le streaming à faible latence (500 ms) et le décodage simultané pour le retour vidéo avec audio embarqué.
Avec sa connexion wi-fi intégrée (2,4 GHz/5 GHz) et ses deux antennes extérieures, le GY-HC900 profite d’un débit de diffusion en continu jusqu’à 20 Mbit/s. Une fonction de correction d’erreur Zixi avec la méthode ARQ (Automatic Repeat reQuest, ou requête automatique de répétition), ainsi que la correction d’erreur directe SMPTE 2022 sécurisent son flux de transmission. Lorsqu’il est associé au nouveau système ProHD Dockable Bridge en option ou à une unité ProHD Bridge par wi-fi, ce caméscope peut produire une interview bidirectionnelle en direct avec retour vidéo et diffusion simultanée sans boîtier ou équipement externe. Le modèle GY-HC900 profite en outre d’une sensibilité exceptionnelle (F12 à 60 Hz, F13 à 50 Hz en mode étendu) et d’un excellent rapport signal/bruit de 62 dB. Les capteurs CMOS 2/3” de pointe, de 1 920 x 1 080 pixels chacun, s’associent à un prisme F1.4 pour produire des images en Full HD. Le camescope offre également un mode HDR et un enregistrement 1 080p jusqu’à 120 ips.
JVC a aussi annoncé l’arrivée de trois nouveaux caméscopes 4K : le GY-HM250E qui propose des fonctions graphiques intégrées et une fonctionnalité de streaming live HD, le GY-HM250ESB qui génère en plus des incrustations de score pour les événements sportifs et enfin le GY-HM180E qui se positionne comme une nouvelle référence d’entrée de gamme pour les caméras compactes professionnelles…
Les deux modèles GY-HM250E et GY-HM250ESB, qui offrent une fonctionnalité de streaming HD H264 avec connectivité wi-fi et 4G, peuvent être utilisés pour diffuser des directs sur les réseaux tels que Facebook Live et YouTube.
Conçu pour la production de type reportage, le GY-HM250E propose une solution de titrage de type tiers en tiers inférieur ou plein écran. Bénéficiant des mêmes fonctionnalités, le GY-HM250ESB a été en plus spécifiquement développé pour l’incrustation de scores pour le sport.
Quant au GY-HM180E, qui représente une évolution du populaire GY-HM170E, il offre des flux de sortie 4K en direct via un connecteur HDMI et intègre en plus une sortie 3G-SDI pour une grande flexibilité de connexion. Il devrait s’imposer comme le caméscope à connectique le moins cher du marché, puisque son prix avoisine les 1 500 euros. Sur le stand JVC, on pouvait aussi découvrir les deux nouvelles gammes de moniteurs DT et DTG. DT est une ligne de moniteurs 4K qui se décline en 28 et 31,5 pouces. Ces moniteurs supportent le mode log Gamma HDR et intègrent un contrôle waveform et un vectorscope. Le DT 31,5 pouces, d’un excellent rapport qualité prix, coûte 7 000 euros. Quant à la gamme DTG, qui se consacre au monitoring HD, elle propose quatre produits du 17 au 27 pouces. Ces moniteurs peuvent supporter le 4K mais le down convertit en affichage HD. Leurs tarifs démarrent à 1 270 euros pour le 17 pouces.
* Retrouvez la seconde partie de cet article ici…
* Extrait du Dossier Compte-rendu NAB 2018 : tournage et caméras, paru pour la première fois dans Mediakwest #27, p. 40-49. Abonnez-vous à Mediakwest (5 numéros/an + 1 Hors-Série « Guide du tournage ») pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité.