Adobe CS6 Production Premium : plus rapide et encore plus complète

La CS6 est sortie le 7 mai et on retiendra d'abord que Premiere Pro subit un gros lifting et se voit accompagné d'un logiciel de log & transfert ainsi que d'une fonction d'étalonnage façon Color. Photoshop sait désormais monter des films et After Effects progresse lui aussi nettement, et en performances, et en fonctionnalités 3D uniques. Au global, la suite est un excellent cru qui n'a plus vraiment de rivaux tant elle est complète.
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Si vous ne cédez pas aux sirènes de la Creative Cloud CS6 avec sa formule de location de tous les softs Adobe, vous pourrez toujours vous rabattre sur la plus classique Production Premium dédiée à nos métiers. Et il est difficile de faire plus complet puisqu’elle comprend la bagatelle de 11 logiciels de Premiere Pro à After Effects en passant par Photoshop ou Illustrator. La CS5 et son accélération matérielle avaient déjà été saluées pour leurs performances (essentiellement sur PC) mais il leur manquait encore quelques « petits trucs » destinés à nous faciliter la vie et gagner encore en productivité, notamment en termes de gestion des medias. Sans être pro Adobe, force est de reconnaitre que la CS6 fait très fort. Et il faut vraiment pinailler pour lui trouver des lacunes.

Enfin un Log & transfert

Adobe inclut tout d’abord un nouveau logiciel baptisé Prelude et qui comble selon nous le plus gros défaut de Premiere Pro : jusque-là, le logiciel de montage ne disposait pas d’outils de gestion de média non linéaires en entrée. Typiquement, on devait copier les cartes mémoire « à la main », avant d’entamer le dérushage dans le soft. Pas pratique, pas sécurisant et pas productif. Désormais, on a tout intérêt à passer par Prelude, même si Premiere conserve toutes ses facultés d’import. Prelude, c’est un peu le Lister/transférer de Final Cut en version survitaminée. Par exemple, on ouvre une carte mémoire à l’intérieur, puis on a le choix de copier son contenu (et sa structure) dans un OU plusieurs endroits à la fois et aussi, cerise sur le gâteau, la possibilité de transcoder les imports autant de fois que l’on veut en une seule opération: qu’il s’agisse de conformer les rushes dans un codec de montage ou pour générer des fichiers Proxy, Prelude sait tout faire (il se sert de Media Encoder). Mais sa grande force réside dans le fait que l’on peut ajouter autant de marqueurs que désiré sous forme de commentaires textuels, de marque de chapitres, d’étiquettes… Tous ces repères se retrouveront ensuite sous les yeux du monteur directement dans Premiere Pro, ou Final Cut, car il est possible d’exporter un projet en XML. Dernière fonctionnalité, la possibilité de créer rapidement un ours en glissant les clips dans l’ordre de son choix. Ce « rough cut » (montage grossier en attendant la vraie traduction française), s’envoie lui aussi d’un simple clic droit vers Premiere et se retrouve sur la time-line de ce dernier. On peut aussi après l’opération, conformer l’ensemble du projet (métadonnées, rushes sources, commentaires…) vers un emplacement précis (disque dur externe ou même serveur FTP) pour confier le travail à un monteur distant. Bref, c’est à notre sens l’une des principales nouveautés tant attendue au montage pour accélérer le flux de production. On pourrait regretter tout au plus que la première prise en main ne soit pas tout à fait naturelle et qu’il faille passer par une logique de « sous-clips » pour établir les points In et Out après import. Sans trop en demander, on aimerait aussi disposer de l’outil Cutter dans le « rough cut » afin de peaufiner l’ours encore plus vite. Mais une fois la logique acquise, le soft se montre très efficace. Le logiciel inaugure aussi une nouvelle petite fonctionnalité très efficace que l’on retrouve aussi dans Premiere Pro. Lors de la sélection des clips à importer (Ingest), les fichiers apparaissent sous forme de vignettes dont la taille est modifiable : il suffit de glisser la souris vers la droite ou la gauche pour parcourir le film à grande vitesse en avant ou en arrière sans même cliquer ! Chaque clip est une sorte de « lecteur vidéo ». En le sélectionnant, on affiche une barre de défilement, qui permet de fixer les In et Out avant l’import. La fonction rappelle curieusement FCP X…

Premiere pro, le recentrage

Si CS5 fut la version de la « performance » avec la technologie Mercury Playback et les cartes graphiques, CS6, côté Premiere Pro, sera la version de l’amélioration et de la maturité. C’est le grand nettoyage de printemps de l’interface qui saute d’abord aux yeux. Adobe se recentre sur l’essentiel avec une interface de montage par défaut qui laisse la place en haut, aux deux seuls moniteurs (source et programme). L’utilisateur choisit simplement les boutons de contrôle dont il a besoin via une touche « + ». Parmi les touches que l’on peut ajouter, on trouve d’ailleurs une nouvelle fonction amusante baptisée Play Around (Lire aux environs) : Exemple : on vient de raccorder deux plans et il suffit de cliquer sur le bouton (ou son raccourci) pour que Premiere lise environ deux secondes de film (1 seconde avant et après la position de la tête de lecture). Astucieux. Plus en profondeur, Premiere Pro revoit complètement ses fonctions de monitoring sur écran externe. Désormais, plutôt que de choisir des presets ou de naviguer dans les réglages de séquence, il suffit de cocher une bonne fois pour toutes dans les « Préférences » ce que le logiciel doit utiliser en matériel de lecture externe (carte tierce, moniteurs, périphérique DV…). Dans notre cas, nous avons coché notre carte Black Magic, ainsi que le second moniteur de la station. Voilà donc immédiatement les deux sorties actives en temps réel. Au-delà du gain de temps, cela signifie qu’Adobe, comme Avid, ouvre son accélération Mercury Playback Engine aux fournisseurs tiers sans qu’ils aient à rajouter leur propre surcouche logicielle. Testée chez nous, la fonctionnalité permet de lire autant d’effets temps réel (sans le moindre rendu) avec ou sans carte tierce, ce qui est nouveau. À noter enfin, pour clore ce chapitre, que le monitoring, via une sortie de la carte graphique, est enfin de qualité. Auparavant, la fonction souffrait de saccades, d’effets de peigne pour les sources entrelacées ou d’artéfacts. Désormais c’est propre. À étudier donc, puisque les nouvelles cartes graphiques comme les GeForce 680/670 compatibles avec Premiere, gèrent 4 écrans. Dernier détail, il existe enfin un raccourci plein écran pour le moniteur de programme, ce qui permet à ceux qui montent en nomade sur un portable de contrôler leur production en qualité maximale.

Des outils simples… mais qui faisaient tant défaut

D’un point de vue plus pratique, Premiere Pro n’offre pas de « révolutions », mais corrige un ensemble de petites choses très agaçantes qui faisaient défaut au quotidien et ajoute même des fonctions extrêmement pratiques. On commencera d’abord par le fait que l’on peut créer des calques « d’effets » (comme dans After Effects ou Photoshop). Pour ceux qui ne connaissent pas le truc, c’est assez simple. Auparavant pour ajouter des effets, il fallait sélectionner un clip, glisser/déposer et régler les filtres. Facile mais peu productif sur un ensemble de plans (il faut copier/coller les attributs, vérifier…). On pouvait toujours créer une séquence imbriquée, mais ce n’était pas pratique non plus, les effets s’appliquant à tous les éléments, y compris les transitions ! Désormais, il existe un autre choix. Vous créez un calque d’effets de la longueur désirée dans la Time Line. Vous lui ajoutez les filtres nécessaires et il affectera toutes les pistes situées sous lui et pas celles au-dessus de lui. Les corrections peuvent donc alors se faire en une seule opération sur le nombre de plans désirés, sans affecter tout un métrage ou copier coller d’un clip à l’autre. C’est une nouveauté fondamentale. Tout comme le fait que l’on peut régler les filtres en cours de lecture : la lecture est disponible pendant la manipulation. C’est une de nos fonctions préférées car on est bien plus précis pour ajuster les contrôles de cette manière plutôt que sur une image figée. Autre bonne nouvelle, la possibilité de créer un élément Photoshop directement depuis Premiere. Si comme nous, vous utilisez très souvent le logiciel en lieu et place du titreur intégré, ou pour gérer les images fixes, il n’est plus besoin de réaliser une opération séparée. Bien sûr, là encore, le Dynamic Link fonctionne : ce qui est modifié dans Photoshop est modifié dans Premiere Pro. Et des petits trucs comme ça, la nouvelle mouture en regorge. On citera pêle-mêle, la possibilité d’appliquer un effet en double-cliquant dessus (plutôt que de le déposer), l’apparition d’une fenêtre dédiée à l’affichage du Time Code (avant, il fallait l’incruster via un effet) ou encore une nouvelle fenêtre réservée à l’affichage des « marqueurs » (ceux de Prelude ou ceux de Premiere Pro). Ce dernier implant est redoutablement pratique pour le monteur, puisqu’il lit d’un coup d’œil, les instructions laissées par le réalisateur et qu’en cliquant sur une marque de cette fenêtre, la tête de lecture vient se positionner directement au bon endroit dans le clip. Autre truc vraiment agréable, la possibilité de copier/coller un clip en le glissant et en maintenant la touche Alt enfoncée. Avant, il fallait copier puis coller en sélectionnant la bonne piste cible (avec parfois la nécessité d’en verrouiller d’autres). On notera aussi la refonte du vumètre pour le son (qui affiche enfin les niveaux de la piste sélectionnée en solo au besoin) et la possibilité de passer en mode avancé pour paramétrer le routage des différents canaux audio SDI… Le moniteur de Trim (raccord) est lui aussi relifté et devient bien plus pratique que sur les précédentes versions. Enfin pour terminer cette section lifting/révision/ajout, Adobe a eu la bonne idée d’intégrer le stabilisateur d’image d’After Effect directement dans Premiere. Il est très efficace et accessible comme n’importe quel effet. En revanche, le second nouveau filtre de correction de rolling shutter nous a moins convaincus. Il est capable de redresser les images qui montrent l’effet indésirable de « skew » (Torsion), mais il est très gourmand en calcul et ne sait pas traiter les « flash bands » (un flash de photographe qui occupe deux images à la suite). Pour terminer, l’excellent moteur de montage multicam n’est plus limité à quatre sources et le correcteur d’image trois voies est simplifié pour faire des étalonnages rapides.

Et des performances hors norme

En fonctionnement et pour dresser un verdict de cette version, nous dirons que, sans être « majeure », la mise à jour est totalement axée sur la rationalisation et le gain de productivité. Nous attendions depuis fort longtemps les corrections/ajouts apportés afin de replacer Premiere Pro au même niveau de ses concurrents, voire devant, dans bien des cas (l’interaction avec les autres outils de la suite est inégalée ailleurs). C’est désormais chose faite d’autant que le logiciel est toujours capable de tout monter en natif (y compris des nouveaux formats comme ceux des Alexa) et que le moteur Mercury fait des miracles. En témoigne le test suivant : deux fichiers DNxHD (Avid !), un calque d’effets et au total 8 filtres sont placés sur la Time Line. Nous lançons la lecture et nous corrigeons à la volée. Notre station mange tout sans saccades alors que nous utilisons une carte graphique « sous » certifiée et le tout en monitorant sur deux écrans externes. En plus, quand rendu il y a, Premiere Pro est enfin à même de se souvenir de ce qu’il a calculé. Avant, le simple ajout d’un clip au-dessus d’un effet calculé avait pour effet de relancer la compilation. Alors que regretter ? Tout d’abord, si les performances sont excellentes, nous constatons que certains formats comme l’AVC-Intra ou l’XDCAM-HD 422 ne semblent pas optimisés à l’export : Premiere utilise 25 % des ressources de notre machine alors que quand on exporte du H264, la machine est à fond et dépasse 4x le temps réel. Dommage. Ensuite, si Adobe a fait un gros effort sur l’interface, il reste encore un peu de désordre avec des fonctions toujours un peu trop planquées entre les menus séquences, projets, les clic-droits… On aimerait aussi depuis longtemps pouvoir exporter facilement toutes les préférences du programme afin qu’un monteur puisse travailler sur n’importe quelle machine et retrouver ses espaces de travail, ses raccourcis… Enfin, même si la 3D ne rencontre pas le succès escompté, elle demeure largement oubliée – encore une fois – dans cette version de Premiere Pro. Au global, et si l’on prend en compte l’ajout de Prélude et les nombreuses améliorations, nous dirons que Premiere Pro CS6 est un des meilleurs softs de montage avec Media Composer 6 (et Edius). À condition que la version Mac que nous n’avons pas testée soit aussi stable et performante. Nous ne nous étendrons pas trop ici sur Speedgrade, le logiciel d’étalonnage désormais fourni en plus (on exporte une séquence DPX depuis Premiere vers lui), dans la mesure où son intégration n’est pas optimale à la Suite pour le moment : l’interface est différente et les interactions avec les autres softs encore limitées. Un ajout pas encore trop remanié puisque le logiciel d’Iridas a été racheté par Adobe il y a quelques mois seulement. Néanmoins, il a le mérite d’exister.

After Effects passe à la vraie 3D et Photoshop sait monter

Reste à évoquer After Effects et Photoshop, qui demeurent les logiciels stars de leur catégorie. Le second n’est pas au cœur de nos métiers même si on s’en sert relativement souvent au montage pour illustrer ou gérer le titrage. Cependant, grâce à l’avènement des DSLR en vidéo, nombreux sont les photographes qui désormais tournent avec leur boîtier sans forcément avoir touché à un logiciel de montage professionnel. Adobe l’a compris et propose avec cette nouvelle version de vraies possibilités d’édition vidéo, avec une Time-line, des pistes, un cutter et des transitions. L’idée n’est pas de concurrencer Premiere Pro, mais de permettre le montage à un public dont Photoshop est l’outil de prédilection. Et ça marche plutôt bien puisque le logiciel s’appuie sur la suite pour ingérer tous les formats et les exporter comme dans Premiere. Ailleurs dans le soft, on trouve aussi de nouveaux outils photo (notamment de clonage avec recréation du fond, ou l’application de flous sélectifs…) et surtout, là encore, une grosse rationalisation de l’interface avec de nombreux outils de recherche et de classement de calques par exemple. Plus important enfin pour les infographistes et autres motion designers, les possibilités textuelles et 3D sont largement améliorées. Il est désormais possible de modifier un texte 3D par exemple. Et la 3D, il en est aussi question dans After Effects.
De prime abord, le soft de compositing n’est guère différent de l’ancien. Au point qu’on aimerait d’ailleurs qu’Adobe se mette un jour à faire avancer ses interfaces simultanément sur tous ses softs. Autant celles de Premiere et de Photoshop prennent un vrai coup de jeune, autant After Effects reste en l’état. Mais fort heureusement, les bénéfices de la mise à jour sont bien réels. Au point que cette révision nous semble majeure.

Le compositing ? Ca rame beaucoup moins

Tout d’abord, côté performances. After souffre depuis longtemps d’une gestion assez anarchique des ressources. Dans cette mouture, il sait enfin mieux tirer parti de la puissance de la machine. Cela parce que comme pour Premiere, on va se servir (enfin) des cartes graphiques nVidia (notamment pour toute la 3D) et que comme Premiere, After Effects sait maintenant se souvenir des images qu’il a déjà calculées. Il les conserve dans la RAM et ne travaille que sur les modifications. Il sait même rendre en tâche de fond. Ajoutez à cela des modes de vue « brouillon » quand on fait un scrubing rapide de la time-line et on obtient un soft bien plus réactif qu’avant. Nous avons testé deux projets complexes identiques, sur la même machine, en faisant cohabiter la version 5.5 et cette CS6. L’agrément d’utilisation est sans commune mesure même s’il reste encore des choses à améliorer lors de l’export final d’une composition : en fonction du format de destination, les ressources ne sont pas toujours exploitées au maximum. Passons ensuite aux deux nouveautés plus intéressantes et qui peuvent à elles seules pousser l’utilisateur à se mettre à jour. La première concerne le tracking 3D. L’idée est simple. On place ce filtre sur un plan, le logiciel l’analyse et va trouver tout seul ses propres marqueurs pour récréer exactement le mouvement de la caméra (ou de la scène) via une nouvelle caméra. On sélectionne ensuite quelques points et l’on crée alors un texte, un solide, un nul… L’objet généré va être animé exactement comme s’il appartenait à la scène. C’est un outil génial d’autant que ce tracking peut être exporté vers d’autres softs (notamment de 3D). Le gain de temps par rapport à un tracking comme Mocha est énorme. Autre nouveauté qui va en ravir plus d’un, l’extrusion 3D. Avant, on devait passer par des astuces, des expressions pour extruder un simple texte. Désormais, il suffit de passer en mode « raytracing » pour que n’importe quelque calque possède de nouvelles propriétés 3D. On peut même mapper les faces, jouer sur les matériaux… Suivant cette logique, After peut aussi maintenant transformer un fichier Illustrator en calque de formes : il n’est plus nécessaire de passer par de fastidieux copier/coller de tracés. After se met ainsi maintenant vraiment à la 3D via ce nouveau moteur de raytracing. Voilà pour le principal mais ce n’est pas tout. De manière plus anecdotique mais tout aussi pratique, le logiciel sait désormais importer des projets d’applications tierces (OMF, AAF, Final Cut XML) et Adobe a rajouté plein d’autres petites choses comme le contrôle des calques sous forme de « bounding box » (on étire les poignées, on centre le point d’ancrage…), ou la possibilité d’ajuster le contour progressif d’un masque point par point et non plus de manière uniforme. Bref, tout comme dans Premiere Pro, tous les efforts concernent la rectification de manques et une grande amélioration de la productivité. Cette version est donc tout à fait à recommander. Nous regrettons simplement encore une fois le trop grand désordre et le manque d’uniformité : l’interface n’a pas progressé et on tombe même parfois sur des boîtes de dialogue qui datent de versions antédiluviennes du logiciel (le sélecteur de couleur du Colorama, par exemple), comme si Adobe rajoutait des « couches » version après version mais sans repenser la globalité de l’interface ! On aurait aussi aimé qu’After intègre par exemple la même visionneuse de clips que Premiere Pro…

Pour conclure sur l’ensemble des outils qui touchent la vidéo, on pourrait écrire qu’Adobe bonifie tous ses logiciels et s’adresse plus particulièrement aux orphelins de Final Cut en « nettoyant et modernisant » Premiere Pro. Pas de révolution, mais des « implants » salutaires et uniques pour certains. Du coup, avec sa formule de location très alléchante et l’ensemble des possibilités offertes, il n’existe pas réellement de concurrence frontale sur l’ensemble de l’offre. Sur l’étendue de la gamme, on peut encore regretter moult détails, à commencer par le fait qu’il faudrait uniformiser le tout : il reste désagréable que les fonctions portent encore souvent des noms différents d’un soft à l’autre (essentiellement en français), alors que nombre d’utilisateurs switchent en permanence entre Premiere, Photoshop et After (et bientôt Prelude). Hormis ce côté vaguement usine à gaz, la Production Premium est en mesure de répondre à absolument tous les types de productions et de projets, sur Mac, sur PC, sur portable ou grosse station. Elles devraient selon nous gagner quelques parts de marché logiquement acquises avec ce rapport qualité/fonctionnalités/prix imbattable.