Afin de pallier aux grandes tensions du secteur cinématographique, le festival de Clermont-Ferrand exige un soutien renforcé du CNC, des collectivités et des diffuseurs.
Cet appel a déjà été entendu par Arte France qui a décidé d’augmenter le montant alloués aux préachats et aux achats de courts-métrages, comme l’avait fait France Télévisions l’an dernier. Une revalorisation précieuse pour les sociétés productions, confrontées à l’inflation des coûts.
Le Roc souhaite désormais que les pouvoirs publics reproduisent cet effort pour fortifier l’économie de la filière… « Le développement de la formation, objectif annoncé du plan France 2030 et des prochaines conventions CNC-État-Régions, ne peut aller sans un soutien accru aux acteurs du court-métrage. Nous serons attentifs à ce que les prochains déploiements budgétaires dans le cadre du dispositif 1 euros pour 2 euros participent à consolider ces écosystèmes locaux », explique le ROC dans un communiqué de presse.
Un appel à l’Académie des César
…Une autre demande, adressée à l’Académie des César cette fois : maintenir à cinq, pour la fiction, et à quatre pour le documentaire et l’animation, le nombre de films sélectionnés dans les catégories court.
Un travail de longue halène
Le Regroupement a œuvré à une charte de bonnes pratiques des structures d’accompagnement des auteurs et cinéastes de court métrage et souhaite la diffuser le plus largement possible. Enfin, dans le cadre de la Fête du Court métrage, une table ronde sera organisée le 20 mars autour de la thématique : « Le Court-métrage, une filière modèle pour renouveler les talents ? »