Alors que Mikros poursuit son développement à l’international et continue d’être extrêmement actif sur le marché du cinéma d’auteur et la publicité, Technicolor occupe une position-clé sur le marché au travers de la fourniture de services vidéo avancés pour les créateurs et les distributeurs de contenus.
« Nous faisons travailler les deux sociétés ensemble, leurs liens sont assez naturels. Ensemble, elles offrent une gamme complète de prestations à tous les cinéastes. […] Finalement, c’est assez simple, quand on commence à un endroit chez nous, c’est facile d’amener le projet jusqu’au cinéma ou à la télévision. L’idée est de développer les deux marques avec des compétences très différentes, très complémentaires. »
« Le succès que les Français rencontrent aujourd’hui sur l’animation de long métrage nous amène à travailler pour des studios américains, avec des savoir-faire qui sont très intéressants pour le marché. »
Mikros œuvre sur trois zones géographiques : « La France qui est le cœur, Londres où on a un petit bureau, et Montréal. Sur les projets d’animation, nous avons besoin de talents parce que nous sommes déjà sur certains projets et d’autres commencent. […] Nous souhaitons donner envie de venir travailler avec nous sur les projets en cours qui sont supers ! ».
Après avoir évoqué l’« importance colossale » du Crédit d’impôt international, pour la dynamique de la filière, Gilles Gaillard exprime sa confiance dans le marché local : « Quand on explique dans le monde entier que les Minions sont l’œuvre de talents français [puisque dérivés de Moi, moche et méchant], on en dit beaucoup sur les compétences qui existent sur notre territoire. Nous essayons d’être à la hauteur de ce qui a été fait par ces équipes-là et nous espérons réussir à montrer qu’on peut, nous aussi, faire des trucs très sympathiques ! ».
INTÉGRALITÉ DE L’INTERVIEW À DÉCOUVRIR EN VIDÉO…