Cette enquête met tout d’abord en lumière que les sociétés du secteur sont tendanciellement plus anciennes que la moyenne des sociétés de production audiovisuelle et cinéma…
Les sociétés de production de documentaires affichent une moyenne d’âge cumulée de 19 ans, ce qui est plus élevé que dans la production audiovisuelle et cinéma en général. Les structures de moins de dix ans y sont également plus rares que dans le secteur dans son ensemble où elles représentent plus de la moitié des entreprises (résultats obtenus à partir d’un périmètre de sociétés défini par l’attribution d’une aide à la production documentaire du CNC). Cette pérennité du secteur est confortée par une présence plus importante de permanents dans ces sociétés par rapport à l’ensemble du secteur de la production audiovisuelle… Mais le recours aux intermittents est aussi important puisqu’ils représentent plus de 85 % des salariés du secteur.
Cette étude qui représente un référentiel d’observation de la filière sur la durée souligne aussi une progression de la part des femmes dans la masse salariale.
Bien que la part des femmes soit légèrement inférieure dans les sociétés de production de documentaires comparativement à l’ensemble du secteur, celle-ci a augmenté de 2 points en termes de masse salariale entre 2016 et 2020, chez les intermittents. « Les sociétés de production de documentaires françaises sont des structures vives, malgré une concurrence féroce des grandes plateformes. Le développement de l’activité jusqu’en 2020 corrobore cette réalité. L’étude d’Audiens permettra – nous l’espérons – de fournir des éléments de suivi de l’emploi dans cette filière sur la durée. » – Frédéric Olivennes, directeur général d’Audiens.
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