Toutefois, pour ces organisations professionnelles cette facilité accordée par le CNC pour l’utilisation des fonds de soutiens automatiques, à enveloppe budgétaire constante, n’est absolument pas suffisante pour de nombreux acteurs de la filière cinématographique fortement éprouvés par la crise… Elle laisse certains complètement à l’écart, notamment les plus fragiles.
Le BLIC, le BLOC et L’ARP appellent donc les pouvoirs publics à augmenter la capacité d’intervention du CNC en faveur de toutes les professions du secteur par un fonds exceptionnel, distinct des dispositifs de soutien annoncés par l’Etat et des dispositifs habituels du CNC.
La mise en œuvre urgente de cette capacité d’action supplémentaire représente une condition essentielle de la survie des entreprises et des créateurs d’une filière déjà fragile. Une telle disposition permettrai aussi de ne pas grever davantage les ressources du CNC actuellement mises à mal par la perte des recettes directement prélevées sur l’activité du secteur et donc d’envisager une reprise salutaire de l’activité de création, de diffusion des œuvres cinématographiques dès que la France sera sortie de cette crise…