Deauville, un coup de projecteur à l’est

On connaît mieux le festival du film américain, mais Deauville organise également chaque année une thématique asiatique. Du 7 au 11 mars dernier, le Festival du film asiatique de Deauville pour sa 14ème édition a encore pris de l'ampleur.
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Dix-huit films (dont trois hors compétition) venus d’un continent qui compte de plus en plus sur le marché du cinéma international étaient présentés. Des œuvres réalisées en Iran, en Thaïlande, au Japon, en Chine, en Corée du Sud, à Taïwan, en Indonésie, ou encore aux Philippines.

Le jury, présidé par le réalisateur Palestinien Elia Suleiman et composé d’Alex Beaupain, Dominique Blanc, Olivier Ducastel, Isild Le Besco, Jean-Pierre Limosin, Jacques Martineau, Corinne Masiero, Tahar Rahim et Gilles Taurand, a attribué deux récompenses. Le prix du Jury a été remis à Eduardo Roy Jr pour son film Baby Factory, tandis que le grand Prix du festival était décerné à Mortezat Farshbaf pour Mourning.

Une catégorie films d’action, présidée elle par Isabelle Nanty et composée des jurés Christine Citti, Arié Elmaleh, Philippe Kelly et Bruno Wolkowitch, a primé Wu Xia de Peter Ho-Sun Chan.

L’ensemble des projections se tenait dans le cinéma du casino, mais aussi et surtout dans la grande salle du Centre International de Deauville, non loin des fameuses planches. L’Auditorium, qui comprend 1 497 sièges, dispose d’un écran de 7 x 20 m.

Durant le festival, quatre films étaient encore projetés en copie 35mm, trois en HDCAM et onze en DCP.

Outre les deux compétitions, une rétrospective consacrée au réalisateur thaïlandais Pen-Ek Ratanaruang, et un hommage à Kiyoshi Kurosawa (en présence du metteur en scène japonais) étaient organisés. De plus, diverses conférences étaient proposées au public, dont une Master class Kiyoshi Kurosawa animée par Jean-Pierre Tessé, rédacteur en chef adjoint des Cahiers du cinéma.