L’une des priorités de Serge Gremion, « c’est la data ». Les données sur les utilisateurs sont primordiales : « On en a besoin pour connaître le comportement du public, parce que nous ne ne faisons pas une offre complètement clientéliste, nous devons tenir compte des besoins des utilisateurs. C’est un long chantier, mais c’est en cours. »
« Les sources de données sont assez diverses : les réseaux sociaux, nos plates-formes, des études sociologiques… Ce qui est difficile, c’est de mixer toutes ces données pour en faire quelque chose de digeste ! » et avoir une « vision d’ensemble », souligne-t-il. Si beaucoup est fait en interne (« Nous avons des ingénieurs taillés pour ça !), la chaîne fait aussi appel à des universitaires, en particulier à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
Après le desktop, le mobile et les réseaux sociaux, Serge Gremion considère que nous sommes entrés dans la « quatrième aire Internet, celle de l’Internet ambiant, du conversationnel. […] On a fait un chatbot dans Facebook Messenger qui permet d’aller consulter les programmes dans le futur et pouvoir consommer de la vidéo en vidéo passé ».
S’il reconnaît que l’utilisateur est encore « assez guidé », il reste confiant : « Dès qu’on aura de l’intelligence artificielle, on arrivera à un service meilleur. Nous avons mis un pas dans ces chatbots vers une intelligence artificielle de type conversationnel. Ces chatbots pourront se retrouver sur une porte de frigo, sur un miroir, dans une voiture connectée… c’est le début d’une nouvelle ère ! », s’enthousiasme-t-il.
Quid de la réalité augmentée ? « Pour nous, c’est assez neuf. Nous faisons des prototypes pour savoir quelles histoires, dans quels lieux, ont un sens […]. Nous travaillons avec des start-up comme…. »
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