Créé en 2013, le Disney Art Challenge a pour vocation de mettre en lumière le talent et la créativité des étudiants français dans le domaine des arts graphiques. Quelque 25 écoles d’animation réunies sous l’égide du RECA (Réseau des écoles de cinéma d’animation), en partenariat avec Art Ludique-Le Musée (imaginé et conçu en 2013), participeront cette année à ce challenge qui, depuis sa création, a attiré plus de 500 étudiants.
L’édition 2016 aura pour thème « Que se passe-t-il sous l’océan ? », une question directement inspirée par Le monde de Dory, le nouveau film des studios Disney-Pixar, qui sortira dans les salles de cinéma le 22 juin prochain.
Les étudiants sont donc invités, jusqu’au 15 avril, à concevoir une planche graphique sur ce thème. Ils peuvent librement réaliser leur concept art suivant des techniques traditionnelles ou numériques (planche graphique) et mettre ainsi en scène un personnage et un décor sur la thématique retenue.
Si le Disney Art Challenge offre une enveloppe financière de 17 000 euros, à partager entre les trois lauréats, le concours permet surtout d’obtenir la reconnaissance de grands artistes de l’animation, de professionnels et de journalistes experts et férus d’animation.
Cette année, le jury sera composé d’Arthur de Pins, auteur des séries de bandes dessinées Péchés mignons, La marche du crabe et Zombillenium dont il sera réalisateur de l’adaptation en film d’animation, ainsi que d’Alexandre Heboyan, qui a notamment coréalisé le film d’animation Mune, le gardien de la lune et a travaillé chez Dreamworks sur Kung Fu Panda.
Les journalistes Caroline Vié (20 Minutes) et Laurent Cotillon (Le film français) rejoindront ce jury, complété par Jean-Jacques Launier, fondateur de Art Ludique-Le Musée, Jean-François Camilleri, président de The Walt Disney Company France et Bénélux (qui est à l’origine de l’idée du Disney Art Challenge) et Caroline Cherrier, lauréate du challenge l’année dernière. Celle-ci se souvient : « J’ai été très surprise en entendant mon nom à la soirée de remise des prix car il y avait beaucoup de concepts art d’une grande qualité. C’était plus qu’un coup de pouce. Ça m’a vraiment lancée, en termes de visibilité et de confiance en moi. La bourse m’a permis de financer mon entrée dans le monde professionnel. En bref, que du positif ».