L’Ecole nationale Louis-Lumière, reconnue pour l’excellence de son enseignement audiovisuel, est dans la tourmente. En 2017 il fut décidé que Paris serait la ville des J.O. 2024 et que la Cité du Cinéma, où siège l’école, deviendrait un village olympique. L’école est donc priée de déménager le temps des J.O.
Seulement voilà, en janvier 2023, la direction de l’école annonce que ce déménagement sera définitif sur décision du ministère de l’enseignement supérieur, et provoque l’incompréhension de nombreux élèves et personnel de l’école. L’objet du mécontentement n’est pas tant le déménagement que la qualité des nouveaux locaux sur le Campus de Condorcet à Saint-Denis, qui ne feraient que 2500 m2 répartis sur plusieurs bâtiments distants, au lieu des 7500 m2 actuels.
Autre sujet de protestation, la salle de projection réduisant de 100 à 50 le nombre de sièges.
Aussi, moins de surface c’est moins de place pour le matériel et l’éventuel remplacement de travaux pratiques par des cours sur table. Enfin, le délai de 10 mois pour préparer le déménagement semble trop court. Un collectif d’élève lance une pétition. De son côté, la direction évoques des économies indispensable et l’extension des nouveaux locaux à 5500 m2 ultérieurement. Alors arrivera-t-on indéfiniment à conserver la qualité tout en baissant les prix ? Et quel est le prix de l’excellence ?