EVA1, la caméra cinéma compacte abordable de Panasonic

Arrivée sur le marché au printemps 2017, l'EVA1 de Panasonic cumule compacité et résolution avec un prix public très maîtrisé... De nombreux réalisateurs plébiscitent les caméras et caméscopes « abordables » de Panasonic, pour ce supplément de matière et cette couleur très cinématographique typique de la marque. Deux modèles ont marqué les esprits, l’historique DVX-100, premier modèle de caméscope DV à proposer l’enregistrement 24p. Son mode cinelike lui a permis d’être l’appareil privilégié pour de nombreuses fictions et de nombreux documentaires. Puis la HVX200 a pris le relais...
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Les grands capteurs ont révolutionné la prise de vue, notamment grâce à Canon et son 5D MKII. Panasonic avait alors proposé un modèle intéressant : l’AG-AF101. La gamme VariCam étant inaccessible à de nombreux projets, l’EVA1 vient combler un manque.

 

A l’automne dernier,  nous avons eu la chance de prendre en main un des premiers modèles de l’EVA1 ; et Luc Bara, chef de produits technique chez Panasonic, nous a livré le meilleur des éclairages sur cette nouvelle venue. Partie prenante de la conception de la caméra, il l’accompagne depuis sa naissance au travers de nombreux workshops et présentations. Sa passion étant communicative et les informations nombreuses, nous avons décidé de lui laisser la parole.

 

Loïc Gagnant : Positivement surpris par ce nom poétique, je m’interroge sur son origine, peux-tu nous éclairer ?


Luc Bara : L’acronyme EVA 1 signifie « Entry level VariCam one ». Nous souhaitions nous affranchir d’un nom barbare du genre « BSPZ325 », que personne n’aurait retenu. Après de nombreuses tentatives, parfois assez horribles ou tendancieuses, dont Vajra, l’attribut du dieu Indra dans l’hindouisme, le nom choisi répond à deux objectifs. Il évoque un joli prénom féminin et contribue à l’image de la caméra. Il exprime également clairement le positionnement et la philosophie de cette caméra au sein de la gamme Panasonic.

 

L.G. : Quel public visez-vous avec l’EVA1 ?


L. B. : Celui qui achète les FS5 et FS7 : les loueurs, les structures de production qui possèdent leurs propres caméras et les chefs opérateurs indépendants. Les écoles seront intéressées et les prestataires également, notamment grâce à la présence d’une prise TC IN pour le multicaméra.

 

L.G. : Est-ce qu’un fil rouge a guidé le développement de l’EVA1 ?


L. B. : On a conçu l’EVA1 comme un boîtier compact et léger de 2,2 kg seulement, facilement utilisable sans poignée ; l’idée étant de pouvoir l’embarquer sur des drones et des gimbals.

 

L. G. : Après avoir été plutôt réactif et novateur face à l’arrivée des HDSLR style Canon 5D MKII, avec une première caméra à capteur micro 4/3, pourquoi Panasonic a-t-elle mis autant de temps à proposer un modèle super 35 abordable face à ses concurrents ?

L. B. : Peu de personnes connaissent la véritable réponse. Effectivement nous avons les compétences pour réaliser des caméras grands capteurs et l’avons prouvé avec l’AG-AF101 il y a déjà 7 ans. Entre temps, beaucoup d’énergie a été consacrée au développement de l’AVC Ultra, ainsi qu’au renouvellement de la gamme ENG, le broadcast restant le cœur de métier de la marque. Chez Panasonic, il y a des vases communicants. Si des ingénieurs sont mobilisés à la R&D sur un nouveau produit, on en retire sur d’autres.

Panasonic a souhaité revenir sur le marché des grands capteurs vers le haut, en utilisant l’image de la caméra VariCam dont la conception date maintenant de 12 ans. Cette caméra a marqué les esprits, notamment grâce à son rendu des couleurs. Panasonic conçoit ses capteurs, ce qui n’est pas le cas de tous les constructeurs.

Le segment de marché des caméra 1/3 pouce et 2/3 pouce décroît au profit des caméras grands capteurs. Disposant du savoir-faire, de l’image de marque grâce à la VariCam et de la technologie, nous souhaitions revenir sur ce marché primordial d’un point de vue marketing.

On a déjà proposé des produits très haut de gamme avec les déclinaisons VariCam. L’entrée de gamme étant occupé par le GH5, l’EVA1 remplit le milieu de la gamme. Elle n’est pas un GH5 upgradé, mais se positionne plutôt dans le monde du cinéma, avec un capteur super 35, les optiques, les focales et l’esthétique du cinéma.

Le GH5, lui, est un matériel hybride : il présente un facteur crop plus important par rapport au super 35 (17 mm versus 35 mm).

 

L. G. : Justement, je profite du fait que nous parlions de grand capteur pour pousser la réflexion. À la genèse de l’EVA1, Panasonic s’est-elle interrogée sur la pertinence d’aller plus loin que le super 35 ?

L. B. : Oui ! On réfléchit aux capteurs grands formats ; une demande existe. Mais Panasonic est une société très prudente, c’est certainement pour cela que nous allons fêter nos 100 ans l’année prochaine. Le « full frame », on saurait faire ! Nous attendons de voir s’il constitue une économie viable. De mon point de vue personnel, si nous savons proposer « de la vidéo full frame » au même prix que du super 35 mm, cela va fonctionner ; mais si tout reste plus cher et encombrant, cela demeurera une niche haut de gamme coûteuse en R&D.

D’ailleurs, en général, moins les caméras sont chères plus c’est rentable : on va vendre des GH5 par millions, des EVA1 par milliers et des VariCam par centaines.

 

L.G. : Pourquoi avez-vous fait le choix de la monture EF pour l’EVA1 ? Avez-vous réfléchi aux montures PL ?


L. B. : Ce choix résulte d’une étude de marché : la majorité des utilisateurs souhaitait une monture EF.

La monture la plus répandue au monde c’est l’EF ; il y en a des millions dans le monde. De plus, dorénavant des optiques EF « cinéma » sont disponibles, avec des bagues crantées et une construction solide ; le choix de « l’EF » convient donc bien.

Avec une caméra à 7 000 euros, le choix d’une monture PL serait déséquilibré : ces dernières étant très chères par rapport au prix de la caméra.

 

L.G. : Avez-vous réfléchi à un système hybride permettant d’utiliser les deux types d’optiques ?


L. B. : Oui, mais le supplément de coût aurait été non négligeable. Sur l’EVA1, la monture est intégrée dans la caméra. Une monture interchangeable PL/EF impliquerait un montage externe et l’allongement du bloc caméra de 4 cm au détriment de l’ergonomie. Une monture PL mesure 52 mm, dont une partie dans la caméra avec un poids supplémentaire.

L’idée principale ayant mené à la conception de l’EVA1 était de concevoir une caméra très compacte et très légère à un prix minimum.

 

L. G. : Comme nous l’avons déjà évoqué, Panasonic aborde ce marché des grands capteurs après d’autres constructeurs, notamment Sony et Canon. Quelles sont d’après toi les différences et les forces de l’EVA1 par rapport à la concurrence ?

L. B. : L’atout principal c’est le capteur 5,7K, là où d’autres constructeurs utilisent des capteurs 4K. Ce chiffre de 5,7K, n’est pas un hasard, il permet à l’EVA1 de fournir du vrai 4K à l’arrivée ; à l’image du constructeur Arri qui utilise des capteurs 2,8K pour délivrer du 2K.

Avec des mono capteurs, il est nécessaire d’avoir plus de résolution. Avec un filtre de Bayer on n’a pas 4K de rouge, 4K de vert et 4K de bleu. Le capteur de l’EVA1 offre à l’arrivée une vraie résolution 4K de 2 000 lignes.

Second point fort, l’EVA1 constitue une parfaite caméra B pour une VariCam. Grâce au filtre de Bayer elle partage le même espace colorimétrique et dispose de la même courbe log.

Le workflow couleur sera le même. On pourra utiliser les mêmes LUT et transformations IDT en ACES, et ainsi mélanger fluidement les images des deux caméras. C’est un véritable soulagement pour les utilisateurs de grosses caméras qui cherchent une troisième caméra pour un drône, une câble cam ou un steadicam. Les productions préfèrent investir pour le look de l’image que de mobiliser un étalonneur et des moyens uniquement pour faire « matcher » des images.

 

L.G. : Le HDR est un sujet d’actualité. Comment se situe l’EVA1 pour travailler avec ce format ?


L. B. : Il faut différencier deux types de production de contenus HDR.

Pour les productions de contenu HDR après postproduction, on tourne normalement en log, le format HDR est issu de l’étalonnage. On peut alors produire deux versions, une SDR et une HDR.

D’après des retours d’expériences utilisateurs, quand la production demande deux versions, une en HDR et une en SDR, il est préférable de produire en HDR, en log, avec un moniteur en HDR et une exposition pensée pour un résultat HDR. Ensuite on pourra décliner une version SDR à partir du HDR, avec un résultat très satisfaisant.

Les demandes de production live en HDR vont certainement augmenter, il faudra alors que les caméras fournissent un signal HDR suivant la norme HLG (Hybrid Log Gamma) au gamut Rec.2020 à un mélangeur qui délivrera lui-même un contenu HDR.

L’EVA1 est déjà prête pour cela ; elle dispose d’une courbe permettant de délivrer sur connectique SDI ou HDMI un signal HDR HLG. Possibilité déjà présente sur les caméras de studio 4K, l’EVA1 est la première caméra de production à le proposer.

 

L. G. : L’EVA1 est présentée comme une caméra cinéma compacte, qu’est-ce qui, d’après vous, caractérise cette dénomination ?


L. B. : Le principal atout de la caméra est le capteur VariCam et la science colorimétrique VariCam. Ensemble ils apportent une reproduction des couleurs excellente.

D’après beaucoup de nos utilisateurs, lorsqu’ils regardent leurs images dans DaVinci, elles sont directement « tout juste top ». Ils peuvent alors se consacrer au look, sans chercher la justesse du vert des feuillages par exemple.

La priorité de Panasonic n’était pas de faire une caméra gadget, mais de proposer vraiment une belle image. Ce n’est pas l’équipe qui a conçu le GH5, mais l’équipe VariCam qui était à l’œuvre.

 

L. G. : En parlant de GH5, quelles sont vos réflexions et éventuels conseils pour « matcher » les deux appareils ?


L. B. : Les deux caméras n’ont pas le même espace couleur. Le travail de matching, qui n’est pas nécessaire entre l’EVA1 et la VariCam, le sera ici. On dispose par contre du même log, le V-Log. Pour les conseils, l’EVA1 est toute nouvelle, on récupère aujourd’hui toutes les demandes des utilisateurs. Il a été question que nous proposions des tutoriels pour passer de l’un à l’autre. Il y aura certainement plus d’utilisateurs disposant de l’EVA1 et du GH5 simultanément que de VariCam et d’EVA1. On développera peut-être des looks dans les deux caméras pour passer de l’une à l’autre.

 

L.G. : Vous parlez de double sensibilité native, qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce une gestion purement électronique ?


L. B. : À la sortie d’un capteur, les photons sont transformés en charge électrique, un circuit analogique transformant ces charges en signal vidéo. Avec le système de double sensibilité native, nous avons tout simplement deux circuits analogiques derrière chaque pixel du capteur. Un des circuits va fournir un signal équivalent à 800 ISO et l’autre à 2 500 ISO (5 000 ISO pour la VariCam).

 

L.G. : Est-ce que l’on constate une remontée du bruit lorsque l’on choisit la deuxième sensibilité native de 2 500 ISO ?


L. B. : En condition normale, pour passer d’une sensibilité à une autre plus élevée, on ajoute du gain. Le bruit est alors amplifié autant que le signal, et le comportement de la caméra n’est pas le même. Avec le système de double sensibilité native, la caméra fonctionne en conditions optimales pour chacune de ces sensibilités : on a la même courbe log, les mêmes couleurs, le même contraste, la même dynamique et donc la même image.

À 2 500 ISO pour l’EVA1 ou 5 000 ISO pour la VariCam, on observe cependant un bruit supplémentaire, bruit nommé shot noise, dû à des conditions de lumières très basses. Quand la lumière est trop faible, on ne va pas en capter la même quantité sur chaque cellule, d’où l’apparition du shot noise. Dès que la quantité de lumière augmente, le bruit disparaît. Au final, on a beaucoup moins de bruit que si la caméra était basée sur sa sensibilité native de 800 ISO à partir de laquelle on aurait ajouté du gain.

 

L.G. : Du coup, le choix de tourner à 2 500 ISO est-il pris uniquement pour des questions de limitations de moyens et d’éclairage, ou peut-il être lié à des raisons esthétiques ?

L. B. : En m’appuyant sur l’expérience VariCam, certains utilisateurs nous disent : « j’ai un plan à réaliser de nuit avec de très faibles conditions de lumière, il me faut du 5 000 ISO. »

D’autres ont abordé la question différemment :

« J’ai un plan à faire. Il est intéressant de configurer la caméra à 5 000 ISO pour le réaliser ; il me faudra alors louer, transporter et câbler deux fois moins de lumière. »
 Sur des séries impliquant de nombreuses heures de tournage, le gain de temps peut être conséquent. L’esthétique de l’image va également être différente, sculptée par la lumière. Des petites lampes du décor habituellement invisibles créeront des effets sur l’image. Par exemple sur un tournage dans un studio d’enregistrement musical, les lumières des vumètres jaillissaient et donnaient un superbe look à l’image.

Certains chefs opérateurs ne peuvent plus s’en passer, comme William Wages, ASC.
 Sur la VariCam, des caméramen choisissent de tourner à 3 200 ISO, le bruit est réduit et les images « matchent » parfaitement avec celles tournées à 800 ISO.

C’est le cas sur une série HBO tournée en VariCam, The Deuces, Vajna Cernjul, ASC, confirme qu’après une série de tests, il switchait continuellement de 800 ISO à 3 200 ISO selon les conditions, et ça matchait parfaitement.

Je pense qu’on va retrouver quelque chose de similaire avec l’EVA1, peut-être autour des valeurs 800 et 2 000 ISO.

 

L.G. : Peux-tu nous présenter les caractéristiques techniques de l’EVA1, les formats et codecs, les vitesses ?


L. B. : L’EVA1 enregistre au format 422 10 bits en interne jusqu’à la cadence 30p au format mov. En externe la cadence s’étend jusqu’à 60p. Actuellement l’enregistrement interne est limité au 422 10 bits sur un format GOP à 150 Mb/sec. Début 2018, une mise à jour apportera le All Intra à 400 Mb/sec en 4K, comme sur le GH5. L’EVA1 permet également l’enregistrement en AVCHD entre 8 et 25 Mb/sec avec l’intérêt de proposer de nombreuses heures d’enregistrements sur de petites cartes.

L’EVA1 intègre une roue de filtres neutres à neuf positions, le filtre infrarouge étant également sur un porte-filtre motorisé.
 En docu animalier les cameramen souhaitent parfois retirer le filtre infrarouge ; sur l’EVA1 il est possible de le faire avec un unique bouton, là où il fallait auparavant démonter la monture, dévisser le filtre et le remplacer par un neutre.

 

L.G. : Vous avez fait le choix de simples cartes SD. Constituent-elles vraiment une solution d’enregistrement sérieuse et professionnelle pour accompagner les caractéristiques évoluées de l’EVA ?


L.B. : Aujourd’hui les cartes SD sont hyper performantes. En classe 90, elles assurent une vitesse d’enregistrement de 90 Mb/sec soit 720 Mb/sec. Le SD de SD Card signifie secure digital. Les cartes SD intègrent un micro contrôleur en charge de la gestion des entrées/sorties. La SD Card est une carte très robuste qui peut notamment être retirée à chaud.

 

L.G. : Comment exploite-t-on le format Raw de l’EVA1 ?


L. B. : Sur l’EVA1, le format Raw est délivré via une sortie 6G SDI jusqu’au 30p. On prévoit également un mode « crop » en 4K 60p dans une mise à jour prévue en 2018. La marque Atomos a annoncé la prise en charge de cet enregistrement sur son nouveau Shogun Inferno.

 

L.G. : Comment est traitée l’image pour des formats à résolutions inférieures et à hautes vitesses ?

L.B. : Pour la HD et le 2K, toute la surface du capteur est exploitée.

Selon les cadences, le capteur peut travailler suivant trois modes. Il est exploité dans sa globalité « à pleine résolution » jusqu’au 60p, c’est-à-dire en super 35 5,7K. Au-dessus et jusqu’à 120p le capteur est entièrement exploité, mais les pixels sont mixés 4 x 4, avec une résolution divisée par 4 pour passer à 2,8K et permettre l’enregistrement d’un vrai 2K.

Du 120 au 240p le capteur est « croppé », la zone utilisée passant à 18 mm et la résolution à 2,2K pour un enregistrement en HD ou 2K ; ce qui reste une belle résolution pour du 240p.

 

L.G. : L’utilisateur ne souhaitant pas tourner en log dispose-t-il de possibilités de personnalisation de l’image ?


L. B. : En plus du log, quatre courbes de personnalisation sont disponibles : deux exploitent la dynamique globale de la caméra avec une image directement exploitable, une permet de matcher le rendu des caméras HD en rec.709 et une dernière est prévue pour le HLG. Hormis le log, sur les quatre autres courbes on peut régler les paramètres tels que la chroma, le détail, le pedestal et le black gamma. Ces paramètres enregistrés sur des scene les permettent d’obtenir un look directement dans la caméra. Sur les deux autres courbes exploitant toute la dynamique de la caméra, le contraste est imposé par la courbe : si l’utilisateur souhaite étirer les hautes lumières, il disposera de moins de marge de manœuvre qu’en partant du « log ».

 

L.G. : Est-ce que l’utilisation de la courbe log impose un apprentissage pour son utilisation comme sur d’autres caméras? As-tu des conseils pour l’exposition ?

L. B. : L’EVA1 proposant une unique courbe V-Log, l’apprentissage est facilité.
 Je n’aime pas donner des conseils d’exposition ; nous indiquons uniquement que le gris neutre se trouve à 42 % avec 6 diaphs au-dessus et 8 en-dessous.

 

L.G. : En conclusion, peux-tu nous donner ton sentiment personnel sur cette caméra ?


L. B. : Quand j’ai eu la caméra en main pour la première fois, je me suis dit : « là, c’est vraiment bien, ça fait tout ce qu’on souhaite ! » En plus de ses superbes caractéristiques, on peut récupérer les informations du viseur sur les sorties, on peut même les avoir toutes simultanément, et la caméra délivre du Raw. L’EVA1 a vraiment été bien pensée.

Les premiers retours sont extrêmement positifs ; on ne peut pas livrer toutes les commandes. On annonçait une caméra 4K, à capteur 5,7K, super 35 en monture EF, avec enregistrement en 4.2.2 10 bits, en juin à Cine Gear ; et en juillet on avait déjà plus de 1 000 précommandes.

 

 

Caractéristiques

Caméra Cinéma Compacte

  • Capteur super 35 5,7K (5 720 x 3 016) 

  • Plage de dynamique : 14 diaphs 

  • Courbes V-Log et V-Gamut 

  • Double sensibilité native 800 et 2 500 ISO 

  • Monture EF 

  • Enregistrement 4K, 10 bit, 422 jusqu’à 400 Mb/sec 

  • Enregistrement Raw en externe 

  • Ralentis jusqu’à 240 i/s 

  • Enregistrement sur cartes SD XC II 

  • Prix public : 7290 € 
HT

 

 

Article paru pour la première fois dans Mediakwest #25, p. 12-16Abonnez-vous à Mediakwest (5 numéros/an + 1 Hors série « Guide du tournage ») pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité.


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