Cet ambitieux projet disposait d’un budget serré qui a contraint l’équipe à s’organiser efficacement. « Le moteur de rendu accéléré GPU de Fusion nous a permis de travailler sur la géométrie et les espaces 3D sans perdre de temps. Nous pouvions ajouter des effets, par exemple de la fumée ou des particules dans les scènes avec des personnages et avoir un aperçu 3D instantané, sans avoir à effectuer un rendu », commente Laurens Bekaert, responsable du compositing.
Fusion a été utilisé avec Gclus, le système de management développé en interne par la société de production. L’équipe a construit, à partir de ces deux solutions, une arborescence nodale avec les intentions artistiques de base du film.
Chara Sottou, responsable CG sur ce projet, a ensuite créé une ambiance plus spécifique pour chaque scène en ajoutant de la profondeur de champ, du volume, des effets… Le flou de bougé a ensuite été ajouté en étape de postproduction avec des outils vectoriels. D’autres fonctionnalités de Fusion ont ensuite servi pour l’éclairage et l’étalonnage.
« La créativité et la qualité ne sont pas réservées aux gros studios de production, grâce à l’optimisation de notre pipeline nous avons produit ce film avec une équipe de dix personnes, alors qu’en général, ce genre de projet en emploie plus de cinquante », précise Chara Sottou.
Le Cristal magique est sorti sur les écrans français et allemands en décembre dernier, il sera distribué dans le reste de l’Europe au cours de l’année 2020.