« Le premier à avoir utilisé des algorithmes dans son oeuvre musicale est Jean Sébastien Bach. Certaines de ses compositions sont construites autour d’un algorithme bien précis. C’est saisissant ! Chez Muzeek, nous avons utilisé l’IA pour pouvoir décliner un morceau de musique en plusieurs versions, tout en respectant l’harmonie. C’est une aide créative, il ne s’agit en aucun cas de remplacer le musicien par une machine ! La matrice de la composition viendra toujours de l’humain, c’est lui, et lui seul, qui porte l’émotion musicale » explique André Manoukian.
Muzeek travaille avec des artistes qui viennent directement en studio pour composer leurs œuvres musicales, mais aussi avec des compositeurs et éditeurs qui leur confient leurs catalogues. Les œuvres créées ou confiées par les compositeurs, et toutes les déclinaisons qui en découlent, sont protégées, et le compositeur conserve donc l’ensemble de ses droits sur ses créations.
Les variations musicales de Muzeek sont conçues pour s’adapter et se synchroniser parfaitement et instantanément à n’importe quel support audiovisuel. L’algorithme de Muzeek est capable de suivre le contenu d’une vidéo et de capter son rythme : plus besoin de synchroniser la mesure, le rythme avec l’image, Muzeek le fait automatiquement.
Muzeek s’adresse avant tout aux producteurs de contenus audiovisuels et notamment à la nouvelle génération de motion-designers qui créent pour le web et sont à la recherche de bandes sonores pour illustrer leurs contenus. La solution permet d’accélérer le processus de synchronisation de son à l’image, réputé fastidieux et chronophage, tout en donnant la possibilité d’intégrer un sous-titrage multi-langues automatique…
Dans son interview vidéo, André Manoukian revient sur la genèse du projet, l’intérêt et le potentiel de la solution en termes de créativité…
A suivre demain, l’interview de Philippe Guillaud, co-fondateur de Muzeek, qui détaille les fonctionnalités de la plateforme…
