S’inspirant de l’histoire vraie de Christian Moullec, un ornithologue qui vole en compagnie des oies sauvages, Nicolas Vanier, réalisateur de films engagés sur la protection de l’environnement, a souhaité raconter l’histoire d’un homme et de son fils enseignant à une espèce d’oies sauvages en voie de disparition comment migrer du cercle polaire arctique en Norvège jusqu’au sud de la France pour survivre à l’hiver. Un conte moderne qui entraîne le spectateur dans un voyage aérien…
« Nous avons fait beaucoup d’essais, de tentatives ratées et nous avons testé beaucoup de matériels différents car je voulais vraiment retrouver ces images de vol au plus près des oiseaux. Le peuple migrateur de Jacques Perrin est pour moi un film absolument magnifique mais je sais que la technique actuelle nous permettait d’aller encore plus loin. Nous sommes passés par beaucoup d’efforts, d’essais, de périodes de découragement même si ce défi était passionnant à relever.
Sans entrer dans les détails, il y a aujourd’hui des technologies permettant d’utiliser des caméras qui se positionnent précisément par rapport à l’horizon grâce à un GPS. Elles permettent d’obtenir des images extrêmement stables, malgré les vibrations et sans effet stroboscopique qui, il y a quelques années encore, décomposaient les mouvements. Je voulais absolument donner au spectateur les sensations que j’ai eues en volant en ULM avec Christian Moullec, lorsque j’ai eu l’idée de faire ce film. », explique Nicolas Vanier.
Afin de filmer les oiseaux en vol et les acteurs dans leur U.L.M., l’équipe de production a notamment utilisé le drone DJI Inspire 2 avec la caméra DJI Zenmuse X7, pour obtenir de véritables vues immersives…
« La nature a beaucoup à offrir, mais aussi à apprendre à la société et elle doit être protégée », a commenté Nicolas Vanier. « La technologie des drones nous a permis de capturer la vraie beauté des oiseaux pour que les gens puissent l’apprécier dans les moindres détails. Sans cette technologie, nous n’aurions pas pu concrétiser toutes les séquences aériennes que j’avais en tête pour rendre cette histoire magique. »
Le système de stabilisation de caméras cinématographique DJI Ronin 2 a également joué un rôle important pour filmer de séquences difficiles en U.L.M. dans la région arctique norvégienne et dans le sud de la France…
Eric Guichard, directeur de la photographie revient sur les options de tournage : « Chaque film est un prototype et exige de trouver un outil adapté… La légèreté et la flexibilité du DJI Ronin 2 nous a permis de faire des plans exceptionnels. Comme on tournait avec des animaux au caractère sauvage, il était impossible de prévoir des prises de vues exactes. Nous souhaitions un équipement léger et flexible qui puisse répondre à des imprévus et à une souplesse d’utilisation. Le Ronin 2 nous a permis d’assurer une parfaite stabilisation de la caméra indispensable à la qualité d’image attendue pour cette production cinématographique ambitieuse. Nous avions deux ULM, sur l’un des deux se trouvait les comédiens et un Ronin 2 avec une Sony F55 et un autre ULM était uniquement dédié aux prise de vues, avec également un Ronin 2 et une caméra. Nous avons aussi utilisé une Zenmuse X7 sur Drone pour faire des plans plus subjectifs. Ces plans apportaient de la dramatisation et plus de rythme car les mouvements étaient plus rapides qu’en ULM et avec une plus grande proximité sur les oiseaux et les personnages… ».
« Il est clair que je ne reviendrai pas au documentaire car c’est un genre que j’ai beaucoup pratiqué, dans une vingtaine de films mais surtout, j’éprouve un plaisir énorme à pouvoir mettre en scène, à diriger des acteurs et les emmener vers le personnage que j’ai écrit, vers l’émotion dont j’ai envie. Je me sens un peu comme un musicien qui a longtemps joué avec un piano pas toujours bien accordé et qui peut désormais jouer la mélodie la plus parfaite possible. J’ai même en projet après mon nouveau film, Poly, d’aborder un autre registre, celui de la comédie. », conclut Nicolas Vanier…
“Donne-moi des Ailes”, avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutez et Louis Vazquez, sortira le 9 octobre 2019 en France, puis dans d’autres pays européens, au Canada et au Japon.