Jeanne Lapoirie, une cheffe opératrice passionnée (Web TV)

Jeanne Lapoirie, directrice de la Photographie Cinéma était présente lors du dernier Micro Salon AFC au Parc Floral. Elle a collaboré avec des réalisateurs qui lui resteront fidèles tels qu’Arnaud des Pallières, Valéria Bruni Tedeschi, François Ozon, Catherine Corsini, les frères et sœurs Shlomi Elkabetz et la regrettée Ronit Elkabetz ou encore Paul Verhoeven… Elle fut nommée à trois reprises pour le César de la meilleure photographie en 2003 pour son travail sur Huit femmes de François Ozon, en 2014 pour le film Michael Kohlhaas d’Arnaud des Pallières et en 2018 pour 120 battements par minute de Robin Campillo. Elle retrace devant notre caméra son parcours et les raisons qui l’ont poussé à s’orienter vers les métiers de l‘image…
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« Je suis sortie de Louis Lumière en 1984. J’ai été deuxième assistante opérateur puis première assistante… Mon premier long métrage comme directrice photo était en 1993 pour Les roseaux sauvages d’André Téchiné.

On devient cheffe opératrice en ayant très envie de faire ce métier-là, en étant très motivée et passionnée. J’ai fait ce métier parce que j’avais un père qui faisait de la peinture donc j’étais déjà assez orientée sur l’image. Ensuite, je me suis renseignée sur les écoles de cinéma… Louis Lumière me correspondait bien, c’était plus axé sur l’image. J’ai fait beaucoup de court-métrages en sortant de l’école comme cheffe op et parallèlement à mes années d’assistanat à la caméra.

Mon premier long métrage était une chance, c’était un film d’André Téchiné qui avait bien marché. Les gens avaient remarqué l’image car les partis pris étaient forts. Le réalisateur m’avait demandé beaucoup de contraste. J’avais donc poussé la pellicule et cela a donné des résultats particuliers ! Les choses ont suivi ensuite… »

 

Elle revient par la suite sur son rapport à la technologie, au numérique, à l’arrivée de la LED, à la parité dans le métier et livre ses conseils pour une jeune femme qui souhaiterait devenir cheffe opératrice…

 

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Jeanne Lapoirie soutient et fait partie du collectif Femmes à la caméra. Plus d’informations sur notre article ici