K2 Dyno, ralenti et player de nouvelle génération

Grass Valley propose K2 Dyno Replay, une solution de ralenti et de relecture qui rencontre un succès croissant auprès des diffuseurs notamment dans le domaine sportif. TF1 a choisi cette solution durant la Coupe du Monde de Rugby 2011 en s’équipant de deux systèmes.
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La gamme K2 Dyno est évolutive, il est possible d’accroître les capacités des canaux facilement. La solution K2 Dyno Replay Controller peut être associée à un K2 Summit production client ou à K2 Solo™ media server. TF1 a sélectionné les deux, K2 Summit et K2 Solo, connectés à un stockage externe permettant à la relecture le ralenti, la lecture en boucle etc.

 

Cette solution de stockage externe sera particulièrement utile pour une chaîne de télévision, ou pour un car utilisé sur des dispositifs complexes avec de fortes volumétries durant un même événement. Pour une utilisation plus ponctuelle, il sera plus utile de choisir une version stand alone.

 

Jean Pascal Lefort, responsable département studio TF1 déclare : « Nous  avions des besoins spécifiques pour couvrir la coupe du monde, il nous fallait deux machines pour pouvoir accéder à l’ensemble de tous les clips. Nous avions les images du signal international que nous complétions avec nos propres images. Il fallait que la direction des sports soit conquise, et pour cela il était crucial d’avoir des opérateurs connaissant parfaitement le produit. La formation des opérateurs a été faite par la société Lapins Bleus Formation. Nous avons également travaillé en étroite collaboration avec Grass Valley. Tous les retours des opérateurs sur le terrain ont été fournis à Grass Valley pour faire évoluer la machine. »

 

Ecran tactile et gestion simplifiée

 

Avec K2 Dyno, Grass Valley vient chasser sur les terres d’EVS, et propose une alternative avec des caractéristiques innovantes, notamment en terme de connectivité et de souplesse d’utilisation. Mathieu, opérateur ralenti chez TF1, souligne la prise en main simplifiée de Dyno : « J’avais quelques craintes, mais après la formation de 2 jours, j’ai trouvé que la prise en main est simple, grâce à un environnement convivial et visuel. On passe rapidement d’une configuration programme à un autre programme via le mode preview. Il est possible de jouer une playlist sur son premier programme, et depuis le preview on peut charger une seconde playlist pour la lancer sur le second programme ».

 

Grâce à un écran tactile, de grande taille, les opérateurs peuvent enregistrer facilement les clips dans des bins, les ranger dans différents emplacements, les nommer rapidement : tout s’organise au fur et à mesure. En donnant ainsi des noms aux dossiers on accède très vite aux images. Le Dyno K2 est intuitif, il est possible de faire une multi sélection de clips et de faire une playlist rapide dans l’ordre dans lequel on a sélectionné les images. Cela offre un gain de temps sur la diffusion.

 

Un autre point moins visible mais tout aussi crucial concerne la gestion des métadonnées. Grass Valley  a en effet travaillé en profondeur pour assurer une parfaite administration des Métadonnées (Mots clefs et moteur de recherche), facilitant la recherche des éléments de travail et permettant aux opérateurs de répondre plus rapidement aux demandes de la réalisation. Il est possible d’annoter des fichiers grâce à des étoiles pour retrouver plus rapidement des images.

 

Le montage peut se faire en direct depuis Edius (la solution de montage de Grass Valley) mais aussi via un plug in pour être compatible depuis Final Cut ou Media Composer.

 

L’application client Dyno PA comporte un browser pour faire un prémontage, créer des playlists, mettre des règles de transfert automatique (par exemple un clip 3 étoiles va aller directement dans un dossier sur une station distante via le réseau ). Le système K2 Dyno Replay utilise un réseau Gigabit Ethernet, un stockage classique, permettant de simplifier et d’alléger les frais de structure.

 

La Dorna, premier client de K2 Dyno

 

La Dorna Sports utilise le K2 Dyno pour les grands prix Moto. Le Dyno et Dyno PA ont d’ailleurs été co-développés avec la Dorna, et grâce à leurs demandes spécifiques et à leurs exigences, cela a permis de donner un produit aujourd’hui abouti. Lors d’une course, un car mobile fait la production des écrans pour le circuit (affichage des images de la course), sans réellement de ralenti, mais dans le même car il y a des opérateurs ralenti qui marquent les plans pour une utilisation ultérieure (étoiles, mots clefs qui sont préprogrammés en xml). Un second car récupère le track feed (les plans ainsi notés) et fait l’habillage graphique ainsi que le ralenti pour le signal international. La moyenne sur une course de grand prix est de 10 à 25% de ralenti et de replay. Il y a énormément de signaux pour chaque course, chaque moto possède 2 à 4 caméras, et chaque signal est marqué.

 

En terme de postproduction, le dispositif comprend 25 Final Cut Pro qui sont connectés sur un Xsan 64 To. Le Dyno PA voit qu’un clip est marqué « hélicoptère », et le fichier est envoyé directement vers le dossier « hélicoptère » dans le système de montage. Un gain de temps impressionnant. Lors d’une course on compte 1500 à 2000 clips marqués, et entre 1000 à 1500 clips transférés.