Les industries du cinéma prêtes à créer un million de journées de travail en 3 ans…

Patrick BLOCHE, Président de la Commission Culture, présente à l’Assemblée Nationale ce jour (le 5 décembre), un amendement susceptible d’améliorer les mesures d’incitations existantes (Crédit d’impôts cinéma et audiovisuel) en faveur d’une localisation des productions françaises et étrangères sur le territoire.
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Si par le passé les premières mesures adoptées ont permis de combattre massivement la délocalisation des tournages et de la réalisation d’effets spéciaux et de films d’animation vers des pays beaucoup plus attractifs, tant socialement que fiscalement, les propositions présentées aujourd’hui doivent permettre de les ajuster aux nouvelles menaces qu’offrent nos voisins proches (BENELUX) ou lointains (Canada).

Toutefois, les industries du cinema appellent les parlementaires à prendre en consideration le sous-amendement qu’elles proposent qui leur permettront, avec les mesures initiales, de créer plus d’un million de journées de travail ces 3 prochaines années.

Ainsi, le simple fait d’augmenter de 10% le taux du crédit d’impôts actuel (soit de 20% à 30%) qui impacte les dépenses de production de l’ensemble des films françaisd ’un budget de 4 à 7M€ (les films d’un budget inférieur à 4 M€ en bénéficiant déjà) et de présenter cette mesure avec effet au 1er Janvier 2015 permettra aux Industries cinématographiques et aux Producteurs de créer dès 2015 et durant ces 3 prochaines années un million de journées de travail d’intermittents et de salariés permanents.

A la différence de beaucoup d’autres mesures budgétaires encourageant l’emploi, les industries du cinema soulignent que cet effort budgetaire inscrit dans la loi de finances rectificative pour 2015 n’affectera pourtant pas les finances publiques avant 2016 (principe d’un crédit sur les impôts payés l’exercice suivant)  et ce, sous reserve naturellement que les engagements de creation d’emplois soient effectivement realises et produisent en conséquence des recettes fiscales et sociales très supérieures au coût budgétaire initial.