Side by Side a récemment été diffusé sur la chaîne américaine PBS après avoir été salué dans les festivals en 2012 et projeté dans un nombre limité de salles obscures. L’Academy prévoit de nouvelles projections de ce documentaire. Ce film présente comment le numérique bouleverse le marché du cinéma.
“Nous avons plongé dans l’évolution des technologies de réalisation de films, et parlé à des centaines d’artistes et de réalisateurs dans le cadre de la production de ce documentaire,” explique Keanu Reeves. “La conclusion a été qu’à l’heure actuelle, la pellicule est le seul support d’archivage qui ait réellement fait ses preuves. Nous aimerions que Side by Side puisse être vu par les générations futures, et nous pensons que la création de copies sur pellicule est le meilleur moyen de garantir que cela sera possible.“
La pellicule KODAK VISION3 2254 conserve un rendu fidèle des couleurs, du contraste et d’autres caractéristiques des images créées par des moyens numériques, tout en offrant des pigments exceptionnellement stables assurant une longue durée de vie au contenu.
Les studios Technicolor à New York prennent en charge le transfert du film sur pellicule, et la copie argentique sera utilisée comme master pour la production de plusieurs exemplaires de haute qualité en vue de projections du documentaire au format 35 mm. Grâce à cette méthode de postproduction, Side by Side pourra être conservé pendant plus d’un siècle.
Ce documentaire se plonge dans l’histoire, les processus et les workflows utilisés pour la création de films à la fois numériques et argentiques. Le réalisateur Christopher Kenneally montre ce que les artistes et les cinéastes ont été capables d’accomplir sur pellicule et sur supports numériques, présentant la manière dont leurs besoins et leurs innovations ont permis d’explorer de nouveaux horizons dans le monde du cinéma. Une série d’entretiens avec des réalisateurs, des directeurs photo, des coloristes, des scientifiques, des ingénieurs et des artistes révèle leurs expériences et leurs impressions sur le travail argentique et numérique – où nous en sommes, comment nous en sommes arrivés là, et ce que l’avenir nous réserve.
“Au bout du compte, la pellicule représente toujours le support de conservation le plus stable et le plus fiable,” ajoute Andrew Evenski, President, Entertainment & Commercial Film, chez Kodak. “Seul l’argentique offre un format normalisé et lisible par l’homme depuis plus d’un siècle, et les méthodes d’extraction de contenu à partir d’une image 35 mm continueront d’exister même dans un avenir lointain. Lorsque les contenus sont conservés sur pellicule, aucune remasterisation n’est nécessaire.“