Le film repose sur de nombreuses archives argentiques (8 mm, 16 mm et 35 mm) et vidéo. Le montage s’est fait sur Paris, la conformation et la numérisation en pleine définition à Lyon chez Lumières Numériques. Le film étant constitué d’images assez disparates, il a fallu restaurer certains plans, pour les unifier comme le souligne Pierre-Loïc Précausta, « Nous pouvions avoir une mauvaise copie d’exploitation, un très bon négatif 16 mm. Il a fallu travailler sur un look d’image général en restaurant les images les plus dégradées et salir les images les plus propres. Nous avions des pellicules qui pour certaines étaient très abimées, nous aurions pu aller plus loin sur la restauration de certaines mais il fallait également se limiter aux contraintes de budget. ». Les archives venaient de différents pays comme les Etats-Unis, la Russie, la France (CNRS, Gaumont Pathé…). Le film est constitué à plus de 70% d’archives. Ce documentaire retrace la vie d’un scientifique, Claude Lorius durant soixante ans, de ses 22 à 82 ans. Un témoin crucial dans le changement climatique et notamment la menace qui pèse sur le Pole Nord.
Outre les images d’archives, des images ont été tournées en 4K F55 Sony Raw, ainsi que quelques plans en Alexa Arri et Red. Le chef opérateur était Stéphane Martin, sur les prises de vue 4K. « Le Sony Raw se travaille très bien en étalonnage. Nous avons été agréablement surpris par la très bonne restitution de la neige », indique Pierre-Loïc Precausta. Le travail sur le film a duré deux ans, avec un étalonnage sur DaVinci Resolve, et projection Barco Cinema 4K.