Le D4 et le D800 affichent tous les 2 des capacités. Certes c’est Nikon qui a ouvert le bal en 2008 avec le D90, premier réflex doté de fonction vidéo HD. Le boitier a vite été supplanté par l’EOS 5D MKII de chez Canon et depuis de nombreux nikonistes rongent leur frein en espérant que leur marque fétiche réagisse. Le D3 proposait une vidéo de qualité mais limitée en résolution 720p.
Le D4 et le D800 proposent un enregistrement en 1080p dit « full hd » sur carte dans le codec AVCHD 4:2:0 à 25mb/s ce qui est légèrement frustrant certes mais bien suffisant. Nikon mise énormément sur leur prise HDMI permettant de sortir le flux non compressé et ainsi de le capturer sur un enregistreur externe dans une qualité plus élevée. Ainsi les propriétaires d’Atomos Ninja, AJA Kipro Mini et consorts pourront se régaler. J’ai pu tester brièvement l’autofocus à détection de contraste lors de la présentation du D800, il semble de performances acceptables alors qu’il est toujours absent chez le concurrent direct et que Sony fait des merveilles avec son système de miroir semi transparent sur Alpha 77.
La seule différence entre les 2 boitiers concerne le fenêtrage du capteur. Ainsi sur le D4 on peut choisir 3 surfaces différentes, le full frame 24×36 dit FX ou le DX et une surface encore plus petite dite 1 pour 1, c’est-à-dire un crop de 1920×1080 dans le centre du capteur, sans aucune perte de définition. Ces « crops factor » permettent d’avoir 3 rapports de focale différente, ainsi avec un 35mm vous pourrez aussi faire des images en 52,5mm et encore plus resserré (je n’ai pas le coefficient). Le D800 ne permet lui de n’avoir que les 2 tailles FX et DX. Notez bien que la définition finale enregistrée reste 1920×1080 à 24, 25 ou 30 images par secondes.
Le capteur du D800, semble t’il d’origine Sony, peut capturer des images de 36 MP en photo ce qui est assez exceptionnel. Le D4 quant à lui offre une définition moindre mais des performances en rafale pour le sport assez extrême à 10i/s.
A suivre prochainement un test des deux boîtiers