Ces crédits d’impôt-production s’inscrivent dans la politique du gouvernement visant à relocaliser le tournage des films et des œuvres audiovisuelles sur le territoire national, tout en soutenant les industries techniques et l’emploi des techniciens en France. Ils ont été reconnus comme efficients par le rapport général des finances qui leur attribue la note de 2 sur 3.
Leur adoption permettra aux producteurs de compenser les surcoûts liés aux mesures sanitaires (notamment l’allongement des temps de tournage) et la baisse attendue des financements des éditeurs de services et partenaires internationaux de la production française.
A défaut d’un tel soutien temporaire et exceptionnel, la production cinématographique et audiovisuelle française risque d’être gravement dégradée qualitativement et quantitativement, ce qui impacterait corrélativement l’emploi dans un secteur déjà particulièrement touché par la crise sanitaire.
Le risque financier pris par les éditeurs-distributeurs à la réouverture des salles de cinéma est décuplé en raison des contraintes sanitaires (moins de séances, moins de sièges) et des incertitudes sur retour des spectateurs au cinéma. Le crédit d’impôt-édition en faveur des éditeurs-distributeurs de cinéma, pour les dépenses d’édition et de communication dans des médias localisés en France permettra d’améliorer l’équation économique des éditeurs-distributeurs sans distinction de genres cinématographiques et de tailles d’entreprises. Une offre diversifiée de films, s’adressant à tous les publics, est nécessaire à la reprise, dans l’intérêt de l’ensemble de la filière et de ses emplois.
L’ensemble des organisations souhaitent donc que ces mesures puissent être adoptées en séance publique afin de pouvoir contribuer dès à présent à la relance des secteurs du cinéma et de l’audiovisuel.