Depuis son siège social de Roubaix, dans le Nord-Pas-de-Calais, l’entreprise est à la tête de 17 datacentres en Europe de l’Ouest, Amérique du Nord et Europe Centrale pour 200 000 serveurs, répartis dans 16 pays et hébergeant 18 millions d’applications web. Côté ressources humaines, la société n’est pas en reste : à travers ses 16 filiales, elle a franchi le cap des 1 000 collaborateurs dans le monde. Ces chiffres font de la nébuleuse OVH la troisième société d’hébergement Internet dans le monde.
Un campus made in OVH
En perpétuelle recherche de perspectives de développement, OVH s’est dernièrement dotée d’un campus dédié sur une friche jouxtant son siège social roubaisien. L’hébergeur s’est doté, pour la somme de 40 millions d’euros, d’un pôle de matière grise lui permettant de rivaliser avec les concurrents de poids que sont Amazon et Google. Le campus accueillera, dans son OVH Academy, des diplômés de haut niveau où ils seront formés aux technologies propres à l’entreprise. Le pôle sera équipé, entre autre, de laboratoires de recherches en hardware et software ainsi que d’un incubateur pour start-up innovantes. « Ce campus très moderne accueillera plus de 1 500 personnes de très haut niveau », précisait Henryk Klaba, le patriarche d’OVH, en début d’année lors d’une réunion de présentation de projets à la mairie de Roubaix.
500 000 serveurs à Gravelines
Le géant du datacenter – qui dit investir « près de 130 millions d’euros par an » en développement et nouvelles technologies – n’en est pas à son premier projet taille XXL. Pour la somme de 180 millions d’euros, l’héber- geur s’est offert un projet pharaonique sur la Côte d’Opale : le plus grand centre de données d’Europe. C’est à Gravelines, ville de l’agglomération dunkerquoise, qu’OVH a fait bâtir un projet titanesque sur un site industriel de 20 000 m2. Sur ce site, l’entreprise familiale peut compter sur une capacité de 500 000 serveurs. De quoi alimenter plus encore son réseau de 700 000 clients dans le monde !