La 1ère édition du Paris Virtual Film Festival a séduit les 1600 visiteurs venus découvrir la diversité des expériences immersives représentée par une sélection de programmes. Ces visiteurs ont pu découvrir des fictions en prises de vue réelle, telle la production d’Okio I, Philip, des programmes 3D comme The Rose and I produit par Penrose , mais aussi des approches documentaires, en particulier Notes On Blindness: Into Darkness d’Ex Nihilo .
Des installations particulières ont permis aux visiteurs d’expérimenter des immersions sensorielles et interactives fortes, avec notamment Allumette, également produit par Penrose, dans la version Oculus Rift, ou La Péri de Balthazar Auxietre, présenté en HTC Vive.
Tables rondes et Lab
Plus de 700 personnes ont participé aux quatre tables rondes. Autre gros succès, parallèlement à la programmation, le festival accueillait les cinéastes Stéphane Brizé, Clément Cogitore, Tony Gatlif, Rithy Panh, Pierre Schoeller et les producteurs Jimmy Desmarais, Philippe Martin, Eric Névé et Martine Saada, dans le cadre d’un VR Lab animé par Michel Reilhac (auteur transmédia).
Dans le cadre d’un workshop, 17 jeunes auteurs, rassemblés en cinq équipes, ont relevé le défi de réaliser en 48h cinq courts métrages en réalité virtuelle, présentés lors de la dernière séance du festival.
Enfin, pour sa première édition, le festival organisait une compétition entre quinze films français et internationaux. Le jury, formé par les participants du VR Lab, a distingué La Péri de Balthazar Auxietre, une production Innerspace VR. Ce film, inspiré par Fantasia de Walt Disney, est un époustouflant « pas de deux » dont l’un des deux danseurs est incarné par le spectateur.
Également séduite par l’approche de Balthazar Auxietre, notre rédaction vous proposera très prochainement une interview de ce jeune réalisateur-producteur qui se consacre totalement au développement de projets en réalité virtuelle… À suivre !