Le Rallye de France, qui se déroule en Alsace du 3 au 6 octobre, est une nouvelle fois proposé en direct pour les abonnés de Canalsat.
« Si l’an passé nous étions en grande majorité sur l’antenne de Sport+, pour l’édition 2013, nous serons présents sur Canal+ Sport pour la Power Stage (spéciale sur laquelle le Français Sébastien Ogier pourrait être titré champion du monde) mais aussi sur Canal+ pour quelques spéciales de la dernière journée » explique François-Charles Bideaux, Directeur des Productions Sports de Canal+.
Des moyens techniques conséquents
Comme l’an passé, c’est AMPVISUAL TV qui assure la mise en place technique du dispositif. Deux hélicoptères pourvus de Wescam survent les tracés chronométrés.
10 voitures embarquent des caméras de types Kappa avec émetteurs et enregistrement sur carte compact flash. Au sol, 7 caméras sur pieds filment la course, tandis que 2 caméras beauty installées sur 2 grues sont aux abords du Zénith de Strasbourg, où sera fêté le vainqueur et où sont implantés le car régie et le car HF.
Pour transmettre les différents signaux provenant de sources éloignées parfois de 100 Km du car HF de retransmission, un avion spécialisé, propriété d’AMPVISUAL TV, est exploité. Il s’agit d’une des nouvelles acquisitions du groupe, effectuée à l’occasion du rachat d’Alfacam. L’an passé un avion pressurisé non spécifique avait été loué.
Trimaran à la barre
Depuis le début de la saison, c’est HBS qui est le producteur délégué du World Rallye Championship pour le compte des sociétés Sportsman et Red Bull Media House, promoteurs du WRC.
La principale nouveauté concernant la production télé réside dans la conception par le spécialiste de l’affichage sportif dynamique, Trimaran, de la visualisation 3D des écarts entre les voitures. La visualisation 3D est issue du logiciel 3D Georacing développé par Trimaran pour les courses à la voile. « Concrètement, une modélisation des voitures des favoris est proposée aux téléspectateurs. Le véhicule en course sera représenté en pleine définition, tandis que les positions virtuelles de ses concurrents, déjà passés, seront affichées de manière fantôme (en transparence). L’objectif est de pouvoir visualiser l’écart qui les sépare » poursuit François-Charles Bideaux.
Une puce disposée à bord des véhicules permet de mettre à l’antenne, de manière relativement précise, le chrono durant la spéciale. L’application a été baptisée « Virtual Live Timing ». À l’arrivée, c’est le chrono officiel qui est repris.
Vous pourez retrouver la présentation de ce dispositif lors de la conférence Filmer le sport, gérer les images sportives (2 Parties) sur le SATIS,
20 novembre – Agora – 10h30/11h30 // Agora – 12h00/13h00.