Une offre de services de diffusion compétitive, proposée par BCE. © DREnfin 2021 ! Ce sont ces mots qui ressortent auprès de nos nombreux clients. La pandémie a fait souffrir de nombreuses entreprises en 2020, mais n’est malheureusement pas terminée et il va falloir s’adapter pour pouvoir aller de l’avant.
Lorsque la pandémie a frappé l’année dernière, le monde s’est d’abord enfermé, accompagné de son lot d’incertitudes. La situation est rapidement devenue complexe pour de nombreuses chaînes qui, face au gel des investissements publicitaires, devaient trouver rapidement une solution.
« Diffuseur de chaînes de télévision depuis plus de vingt ans, notre entreprise était en train de renouveler son offre avec des solutions adaptées aux nouveaux besoins du monde des médias », explique Frédéric Lemaire, CEO de BCE. « Face aux problématiques que rencontrait le marché, nous avons mobilisé nos ingénieurs afin de rapidement mettre en place une solution de diffusion suffisamment flexible pour permettre aux chaînes d’accommoder leur présence sur les différents vecteurs de diffusion, à leurs nouvelles contraintes financières, tout en gardant la possibilité de faire évoluer leur offre de contenus une fois leur activité relancée. »
Naissance du projet
Intitulé « Start and Play », le projet était né. Il était primordial de pouvoir garder ce qui fait la force de BCE aujourd’hui : des infrastructures de qualité, un service sur mesure, une sécurité accrue et une rapidité d’exécution.
Cette offre trouve toute sa place dans le portefeuille de services de diffusion de BCE qui se profile plus que jamais comme un prestataire de services stable, efficace et résilient.
Baptiste Fosséprez, directeur du développement de BCE avance : « La crise que nous vivons actuellement a entraîné une accélération des tendances que nous observons depuis plusieurs années. Le fait de faire appel à une solution de diffusion “cloudifiée”, disponible à distance et évolutive s’inscrit pleinement dans cette évolution. »
Bien qu’une solution playout dans le cloud ne soit pas unique sur le marché, ce qui différencie « Start and Play » des autres offres est que BCE est avant tout une structure aux services des médias, les accompagnant dans leur évolution, que ce soit grâce à des solutions techniques modernes et évolutives ou grâce à des modèles d’affaire extrêmement lisibles.
« En effet, “Start and Play” est un service financièrement très intéressant pour nos clients. Les coûts opérationnels restent sous contrôle grâce à une grille tarifaire très simple. Qui plus est, l’intégration de “Start and Play” avec les services OTT peut se faire de manière très pragmatique en fonction des spécificités de chaque client », ajoute Baptiste Fosséprez.
Sven Weisen, directeur de l’ingénierie et de l’intégration, souligne : « Pour permettre à nos clients de bénéficier de toute notre expertise relative à nos plates-formes de diffusion à la pointe de la technologie, nous avons fait le choix de “cloudifier” notre offre. En hébergeant nos clients dans nos datacentres, ces derniers bénéficient de systèmes surveillés en permanence ainsi que d’équipes de support avancé aptes à intervenir à tout moment si nécessaire. De plus, nos clients peuvent avoir accès directement à tous nos services hébergés dans nos datacentres, tels que le stockage en ligne ou les opérations numériques (Digital Media Operations). »
La solution de diffusion « Start and Play » est axée autour de six fonctions évolutives, à savoir le playout, l’audio, l’insertion de graphismes, la gestion des playlists, le stockage et l’OTT.
« Conscients que de nombreuses chaînes locales diffusent encore en qualité SD, nous avons décidé d’offrir le passage à la HD. Ainsi, les chaînes pourront non seulement bénéficier d’une offre de diffusion plus accessible, mais également améliorer leur offre pour leurs clients », explique Laurent Seve, directeur marketing de BCE. « Un moyen supplémentaire de relancer leurs activités en créant l’événement. »
Les clients souhaitant rester en SD pourront continuer à utiliser cette qualité mais pourront évoluer automatiquement et ce, sans coût supplémentaire, vers la HD. Au niveau audio, les chaînes peuvent utiliser jusqu’à quatre pistes stéréo, de quoi ajouter la VO, l’audio description, etc. Un vrai avantage pour les chaînes qui, à l’heure de la mise à disposition de leurs programmes sur le Web et les réseaux sociaux, pourront atteindre une audience plus large.
Avec « Start and Play », les clients ont la possibilité d’intégrer l’habillage de leurs chaînes directement dans le système de gestion et ils pourront même, le cas échéant, ajouter des animations plus complexes, des flux RSS ou des horloges.
« Au travers de son interface cloud, le client peut gérer son contenu et ses playlists depuis n’importe quel endroit », souligne Steven Dehaen, directeur du playout et des programmes chez BCE. « Les périodes successives de confinement nous ont amenés à revoir notre workflow pour permettre aux équipes de pouvoir continuer à gérer leurs chaînes malgré les restrictions en place. »
La gestion d’une chaîne à distance apporte une flexibilité non négligeable avec notamment l’intégration de sujets de dernière minute lors de reportages terrains, informations, alertes ou émissions en direct. La solution intègre également tous les logs « As Run » avec enregistrement précis des programmes et des horaires commerciaux.
Avec 6 To de stockage provisionnés par défaut, les clients ont plus que suffisamment d’espace pour la gestion d’une chaîne en haute définition, avec la possibilité d’augmenter cette capacité, pour répondre notamment aux services OTT.
Un stockage cloud 100 % européen
« BCE est un des seuls prestataires média à proposer un stockage cloud 100 % européen. En effet les plates-formes “Start and Play” et leurs espaces respectifs sont hébergés dans nos deux datacentres situés au Luxembourg », explique Jean-Alain Jachiet CIO de BCE. « Nous évitons ainsi que le contenu de nos clients se retrouve chez des prestataires tiers à l’international et assurons ainsi la sécurité de leurs données. »
Conscient de l’importance pour les chaînes d’être présentes sur tous les écrans, BCE a intégré dans « Start and Play » la possibilité de diffuser leurs contenus en OTT sur leur site Internet ou sur les réseaux sociaux.
« En enregistrant vos directs et vos émissions, il est aisé de programmer des rediffusions sur les plates-formes linéaires et de la vidéo à la demande pour le non-linéaire. De plus, ces enregistrements peuvent également être réutilisés pour la réalisation d’émissions ultérieures », ajoute Steven Dehaen.
En plus d’être une véritable passerelle vers l’OTT, la solution de diffusion de BCE est une innovation permettant aux acteurs clefs du monde des médias de se concentrer sur leurs activités et de ne plus se soucier des infrastructures et des coûts opérationnels.
L’événementiel, secteur fortement touché par les restrictions de la Covid-19, a dû se réinventer avec du live streaming, des événements connectés, mais également avec la mise en place de chaînes éphémères ou non.
Satis TV, produit et diffusé par BCE
Pour son édition 2020, le Satis, grand rendez-vous des technologies audiovisuelles, a proposé la Satis TV, la première chaîne événementielle dédiée aux secteurs de l’audiovisuel, un événement produit et diffusé par BCE.
« Pour cette première édition, la Satis TV a pu conserver ses visiteurs traditionnels, assurant la continuité annuelle du salon. La dimension en ligne de cet événement a également ouvert le Satis vers l’international, avec une participation provenant de plus de dix-neuf pays francophones », indique Laurent Seve.
Beaucoup plus qu’un coup de pouce aux chaînes, « Start and Play » démocratise l’accès à la diffusion et à la création de chaînes, ouvre les portes de l’OTT et permet d’accélérer le développement des médias.
« Le contenu est roi. “Start and Play” efface les infrastructures complexes et les coûts liés. Désormais nos clients peuvent se concentrer sur la création et la production de nouveaux programmes tout en bénéficiant d’une plate-forme robuste, alliée à l’expertise de nos équipes et la sécurité d’un grand groupe. Effaçons 2020 et construisons ensemble 2021 », conclut Frédéric Lemaire.
Article paru pour la première fois dans Mediakwest #40, p. 68-69. Abonnez-vous à Mediakwest (5 numéros/an + 1 Hors série « Guide du tournage) pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité.
