Deux nouveaux marchés pour VDM
« Sur le segment des prestations de restauration haut de gamme, nous avons choisi le scanner garantissant le plus haut niveau de qualité, » justifie Geoffroy de la Roche, directeur commercial de VDM. « Sans conteste, nous considérons le Director 10K comme le meilleur scanner du moment. »
En plus de ses clients réguliers, VDM a par ailleurs remporté deux nouveaux marchés. Le premier, au côté de trois confrères, évolue dans un cadre de sauvegarde du patrimoine cinématographique initié tous les trois ans par le CNC (Centre National de la Cinématographie). Le second consiste sur une période de 18 mois, à restaurer et remasteriser en 4K HDR quelque 150 films issus du catalogue des années 1970 à 2000 d’un des plus importants distributeurs et producteur de longs-métrages. La finalité étant de fournir chaque film en ProRes UHD. « Ils s’agit d’un marché de restauration et de remasterisation à coûts maîtrisés dans des conditions maximales de qualité, souligne Geoffroy de la Roche. Et d’ajouter : « Une réelle première en termes de résolution car nous évoluons en direction de l’UHD SDR, HDR10 et Dolby Vision pour nos clients ayants-droits et diffuseurs. »
Côté exploitation…
« Sans avis partisan aucun, nous ne trouvons que des points forts au Director 10K, reprend Mathieu Quémy, responsable du pôle mastering et restauration de VDM. « Alors que nous repartons systématiquement du négatif monté ou du premier interpositif afin de bénéficier de la meilleure qualité possible d’une pellicule 35mm, il nous arrive de rencontrer des supports extrêmement fragilisés qu’il s’agisse de retrait (rétrécissement du bas de la pellicule), de perforations en mauvais état… » Il fallait auparavant régler ces aspects physiques avant de les soumettre au scan, imposant de fait un traitement délicat, et du temps impactant la facture du client. « Aujourd’hui, le Director 10K nous affranchit de cette étape avec un transport de la pellicule en sprocketless quel que soit l’état des perforations, seule la rénovation mécanique des collants film s’avère alors nécessaire. »
« Chaque cliché est immobilisé dans la fenêtre avant d’être flashé, de ce fait, nous évitons les problèmes de point de netteté dont souffrent les éléments acétate vrillés, victimes du syndrome du vinaigre ».
S’il est un autre avantage de cette nouvelle acquisition, c’est bien la vitesse de scan assure Mathieu Quémy : « À 8 images par secondes en 4 ou 5K 16 bits nous pouvons assurer une étape de scan en moins d’une journée et générer des fichiers full range qui pourront le cas échéant être étalonnés en SDR, HDR10 ou Dolby Vision. Cette performance contribue par ailleurs à demeurer sereins et confiants face à notre calendrier soutenu pour les 150 long-métrages qui nous ont été confiés. »
Entre ces deux étapes, interviennent les outils de traitements automatiques au travers de la suite logicielle MTI Film Nova récemment acquise et d’autres solutions plus anciennes dont certains algorithmes s’avèrent encore très efficaces pour des cas bien particuliers. Sans oublier l’intervention humaine image par image qui s’avère nécessaire, à la palette pour rajouter de la matière, voire des séances de Flame pour reconstruire une série d’images manquantes ou grandement détériorée…
Souplesse et adaptivité
Pour chacun des composants fournis par Magic Hour, VDM dispose de la possibilité de modifier ses ressources au cas par cas, qu’il s’agisse de montée en charge d’activité ou de gestion de cas particuliers. « Toutes ces nouvelles acquisitions, Nova, DaVinci Resolve 14 Studio et Ultra XR Omnitek, ont la particularité de pouvoir s’adapter à nos besoins à travers la location de licences supplémentaires, précise Mathieu Quémy. Quant à la possibilité de faire débrider temporairement (ou définitivement) le Director de 5 à 10K, telle est une option qui fait de Lasergraphics une marque incontournable de l’industrie de l’image.