Coup d’arrêt pour le wi-fi ?

Déployé massivement dans les stades au cours de ces dernières années et présenté comme un symbole de leur modernité, le wi-fi marquerait aujourd’hui le pas des deux côtés de l’Atlantique, à en croire certains professionnels présents au Sportel de Monaco...
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« Les implantations dans les stades européens sont actuellement sur un palier, notamment pour des questions de sécurité et de droits. On ne peut pas montrer tout ce qu’on veut », illustre ainsi Xavier De Vynck, senior vice-président, en charge des grands événements chez EVS. Quant aux stades américains, pionniers en la matière, « le wi-fi, semble-t-il, n’est pas utilisé par les fans pour revoir des scènes de jeu, mais plutôt pour échanger avec des amis ou pour des services à la place (commandes de boissons, par exemple). Pourquoi ? Parce que les stades américains, dans leur ensemble, disposent d’écrans géants d’une qualité remarquable sur lesquels sont projetées des productions adaptées à l’événement du moment. » Du coup, embraye le représentant d’EVS, « les fans n’ont pas besoin d’utiliser leur smartphone, d’autant qu’ils craignent que leur batterie ne se décharge. »

Ce constat peut néanmoins surprendre quand, simultanément, des stades, comme celui des Jeux de Londres, devenu depuis 2012 le terrain de jeu du club de West Ham, se dotent d’un wi-fi haute densité et d’autres, comme celui de Marseille (Orange Vélodrome), testent la 5G.

 

Article extrait de notre compte-rendu du Sportel 2019, paru pour la première fois dans Mediakwest #35, p.94/99. Abonnez-vous à Mediakwest (5 numéros/an + 1 Hors-Série « Guide du tournage ») pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité.