…Les cinq épisodes du projet donnent la parole à cinq grands réalisateurs et réalisatrices qui n’ont pas pu réaliser un film qui leur tenait particulièrement à coeur. AU fil de ses cinq épisodes d’une dizaine de minutes, Abel Ferrara, Naomi Kawase, Catherine Hardwicke, Kuan-Yuan Lai et Lee Myung-se livrent leurs plus grands regrets cinématographiques et reviennent sur les raisons de leurs échecs.
L’approche du réalisateur de cette série est singulière puisqu’il a filmé les cinéastes en capture volumétrique puis les a intégrés à l’expérience VR en animation temps réel. La direction artistique de chaque épisode est conçue sur mesure à partir de l’univers de chaque film fantôme….
Episode 1: Abel Ferrara, Birds of Prey (États-Unis)
Abel Ferrara se livre sur Birds of Prey, le thriller politique que le cinéaste a toujours rêvé de réaliser. Le réalisateur transgressif de Bad Lieutenant (1992) nous emmène avec lui dans un voyage au cœur du New York des années 70.
Episode 2: Tsai Ming-Liang, The Seven-Story building (Taïwan)
Ce qui hante Tsai Ming-Liang, chef de file du nouveau cinéma taïwanais, ce sont sont ses souvenirs d’enfance, si vivaces qu’il lui est impossible de les filmer. Le cinéaste s’empare du médium de la réalité virtuelle pour revenir dans la Malaisie de son enfance. Tsai Ming-Liang transforme l’exercice en un vibrant making-of de l’ensemble de sa carrière.
Episode 3: Catherine Hardwicke, The Monkey Wrench Gang (États-Unis)
Après Twilight chapitre 1, la cinéaste américaine Catherine Hardwicke a tenté de monter l’adaptation du Gang de la clé à molette d’Edward Abbey, livre culte de la contre-culture américaine des années 70. La réalisatrice revient sur ce projet fantôme qui lui tenait particulièrement à cœur.
Episode 4: Lee Myung-Se, Father is gone (Corée du Sud)
Il aurait pu s’agir du premier long-métrage de Lee Myung-se, mais le temps en a décidé autrement. Après trente ans passés à réaliser des longs-métrages singuliers en Corée comme First Love ou Nowhere to Hide, Lee redonne vie à ce projet autobiographique grâce à la réalité virtuelle. Avec pour toile de fond l’emménagement d’une famille dans une banlieue de Séoul dans les années 60, Father is gone questionne la place du père dans la culture coréenne traditionnelle.
Episode 5 : Naomi Kawase, Oh Debu (Japon)
La cinéaste la plus connue du Japon revisite un projet qu’elle avait envisagé après son film Les délices de Tokyo en 2015. Oh Debu raconte l’histoire d’Aya, une jeune femme en surpoids et très fleur bleue. À travers cette histoire, Naomi Kawase admet avoir voulu se donner un défi en réalisant une comédie au ton très éloigné du naturalisme poétique du reste de son œuvre.
MISSING PICTURES est maintenant disponible sur Steam VR et Viveport, et bientôt sur Applab Oculus…