« Seppia, qui a été fondée en 2002 est basée à Strasbourg. Nous produisons des documentaires pour tous les écrans, cinéma, télé, internet, mobile et aussi réalité virtuelle, un secteur dans lequel nous avons été pionniers. Notre situation frontalière nous place à dix minutes de l’Allemagne, nous travaillons donc beaucoup et assez naturellement sur la coproduction internationale. Nous compensons finalement l’éloignement du centre de décision parisien qu’est la France où la plupart des grandes chaînes sont situées par des co-productions et un travail spécifique de films à l’international. C’est notre marque de fabrique ! Notre ligne éditoriale a beaucoup favorisé les partenariats et notamment un rapprochement avec Arte à Strasbourg mais pas seulement… Nous avons travaillé avec tous les Arte : Arte France, Arte GEIE, Arte Allemagne. Nous pouvons du coup jouer à « saute-frontières » en fonction des projets ! »
Le producteur recense ensuite, les raisons qui légitiment de s’engager dans une coproduction internationale…
« Si vous n’avez pas à en faire, il ne faut pas en faire ! Mais si votre projet a besoin de plus d’argent, s’il a besoin d’un regard local parce que c’est tourné dans un autre pays, si vous voulez que votre film circule partout dans le monde, la co-production amène tout cela et permet d’envisager un film pour plusieurs audiences car vous allez au moins travailler pour l’audience de votre pays et l’audience du pays co-producteur… Un vrai levier pour aider pour la circulation et la vie du film par la suite… »
Cédric Bonin partage ensuite les grandes règles et principales méthodes requise pour une co-production internationale réussie…
RETROUVEZ-LES DANS LA SUITE DE L’INTERVIEW VIDEO…
A suivre jeudi prochain, sur le même thème, l’interview d’Estelle Robin You, productrice des Films du Balibari Elle reviendra sur les dynamiques de la co-production internationale en documentaire…