Le fondateur et directeur d’O.S.T, Joshua Callis-Smith, a souhaité développer un workflow à partir d’une station de travail DIT qui serait capable de conserver une précision des couleurs durant toute la phase de production, de la visualisation sur le plateau jusqu’au montage, en passant par le traitement des effets visuels (VFX). « Lors de la mise en place du flux de travail, nous avons tout de suite envisagé de tirer partie des nouvelles capacités d’étalonnage en direct de DaVinci Resolve. Au final, ses possibilités ont été largement exploitées pour le réglage des prises de vues.
Jusqu’à quatre sources de caméra étaient capturées directement à l’aide d’une série d’appareils E/S UltraStudio 4K de Blackmagic Design avec une grille de commutation Compact Videohub qui a permis à l’ingénieur de la vision de changer les sources caméra qui étaient acheminées au DaVinci Resolve.
Le signal en direct a été étalonné à l’aide de tables de correspondance et acheminé via un HDLink Pro à des moniteurs afin que le directeur de la photographie George Richmond puisse visualiser ses images. L’installation comptait également plusieurs SmartScope Duos de Blackmagic Design pour le contrôle de formes d’onde à partir de DaVinci Resolve ou de l’image log de la caméra, alors qu’un UltraStudio Mini Monitor était utilisé pour acheminer le signal à une série d’écrans OLED. », souligne Joshua Callis-Smith.
La station de travail de l’ingénieur de la vision intégrat également un Blackmagic Design MultiDock, qui offrait la possibilité de télécharger des séquences. Certaines d’entre-elles ont été tournées avec une Blackmagic Cinema Camera et stockées avec des disques SSD sur DaVinci Resolve via un RAID Thunderbolt.
L’ingénieur de la vision traitait quotidiennement deux téraoctets et demi de données en moyenne et assurait une double livraison : il livrait des fichiers ProRes pour la validation chez Fox et des fichiers MXF au département montage.
« Le DaVinci Resolve 10 nous a permis d’effectuer les corrections primaires et secondaires exigées par le directeur de la photographie, du plateau jusqu’à la phase finale d’étalonnage. », explique Joshua. « Nous avons réalisé cela en créant des images fixes pour chaque prise de vue. Tout a été ensuite re-transcodé dans la phase de montage. Grâce à ce process, les monteurs ont pu s’assurer qu’ils appliquaient les réglages effectués sur le plateau. Ce principe nous a permis d’obtenir des prises de vues VFX en phase de montage totalement raccord aux images enregistrées en phase de production. Cette façon de travailler s’est avérée beaucoup plus précise que tout ce que nous avions pu expérimenter auparavant».
Joshua Callis-Smith ajoute : « L’application de réglages secondaires sur le plateau a permis un nouveau type de collaboration entre moi, le directeur de la photographie et l’éclairagiste, dès la phase d’installation des scènes, ce qui était jusque-là impossible. Nous pouvons désormais anticiper les idées du directeur de la photographie pour l’étalonnage lors de la mise en lumière et nous faire une idée précise du rendu final de l’image dès le départ.»