« Je suis sortie de Louis Lumière en 1984. J’ai été deuxième assistante opérateur puis première assistante… Mon premier long métrage comme directrice photo était en 1993 pour Les roseaux sauvages d’André Téchiné.
On devient cheffe opératrice en ayant très envie de faire ce métier-là, en étant très motivée et passionnée. J’ai fait ce métier parce que j’avais un père qui faisait de la peinture donc j’étais déjà assez orientée sur l’image. Ensuite, je me suis renseignée sur les écoles de cinéma… Louis Lumière me correspondait bien, c’était plus axé sur l’image. J’ai fait beaucoup de court-métrages en sortant de l’école comme cheffe op et parallèlement à mes années d’assistanat à la caméra.
Mon premier long métrage était une chance, c’était un film d’André Téchiné qui avait bien marché. Les gens avaient remarqué l’image car les partis pris étaient forts. Le réalisateur m’avait demandé beaucoup de contraste. J’avais donc poussé la pellicule et cela a donné des résultats particuliers ! Les choses ont suivi ensuite… »
Elle revient par la suite sur son rapport à la technologie, au numérique, à l’arrivée de la LED, à la parité dans le métier et livre ses conseils pour une jeune femme qui souhaiterait devenir cheffe opératrice…
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Jeanne Lapoirie soutient et fait partie du collectif Femmes à la caméra. Plus d’informations sur notre article ici…