Adobe faisait partie des buzz du salon. L’éditeur s’immisce progressivement mais sûrement sur de nouveaux secteurs comme le broadcast. Là où Apple recule, Adobe avance et les professionnels qui ne voulaient pas entendre parler de Premiere Pro, assimilant cette solution de montage à un marché prosumer, reviennent sur leur a priori. Il faut dire que la dernière version et l’offre Adobe Anywhere sont particulièrement puissantes. Elles préfigurent complètement les évolutions du marché de la vidéo et le rapprochement avec le Cloud.
Adobe Anywhere peut streamer des contenus 4K sur un réseau local, sans nécessiter de puissantes stations de travail. La puissance est déportée sur le serveur. On peut imaginer monter depuis des portables des fichiers HD ou 2K.
Autre signe qui montre la maturité de Premiere sur le secteur broadcast : la solution de montage est compatible avec de plus en plus de partenaires. Ainsi, il est possible, par simple glisser déposer, de mettre des fichiers issus de serveurs EVS dans Premiere Pro. Il existe également une interopérabilité avec Grass Valley, VizRT et bien d’autres.
De nouvelles fonctions de montage apparaissent dans Premiere Pro. Ce sont des fonctions qui permettent de travailler plus finement sur certains points de montage.
La solution d’étalonnage Speedgrade voit une importante mise à jour, avec une nouveauté de taille, incarnée par le support d’un moniteur vidéo externe.
Enfin, Cinema 4D est parfaitement intégré dans After Effects. Ainsi, en double cliquant sur un projet Cinema 4D dans After Effects, cela lance la version Cinema 4D Lite et permet de faire un changement directement sur l’animation. De plus After Effects est doté d’un nouvel outil de rotoscoping automatique.
