Alain Durand le fondateur de Content Armor, auparavant chez Technicolor, compte surfer d’une part sur le fait que les studios hollywoodiens veulent rendre obligatoire le watermarking de tous leurs contenus et non pas seulement de ceux destinés à une distribution dans les salles de cinéma, et d’autre part sur le fait que les éditeurs de chaînes TV linéaires veulent contrer le phénomène grandissant du piratage en streaming des grands événements sportifs.
En effet, la protection HDCP (High-Bandwidth Digital Content Protection) n’étant plus efficace à ce jour, on voit se multiplier à grande vitesse les retransmissions illicites de grands événements sportifs sur le web. Et le watermarking est la seule technologie capable d’identifier la source d’une copie et d’une redistribution illégale.
Contrairement à ses concurrents, Content Armor n’installe pas son tatouage dans les images vidéo une fois celles-ci décompressées, mais directement en régie juste après l’encodage des vidéos destinées au live. Content Armor se targue aussi d’être la seule solution technique indépendante d’un système d’accès conditionnel.
Le premier client de Content Armor est une plate-forme américaine de partage vidéo entre professionnels baptisée Mediasilo.com
*Extrait de notre « Cahier des tendances » réalisé par notre équipe de rédacteurs durant l’édition 2016 d’IBC et paru pour la première fois dans Mediakwest #19, p.44-76. Abonnez-vous à Mediakwest (5 nos/an + 1 Hors série « Guide du tournage) pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité.