Once Upon a Bridge in Vietnam (43 min) a reçu le prix du meilleur court métrage documentaire aux Los Angeles Film Awards (LAFA) et celui du meilleur court métrage documentaire aux New York International Film Awards (NYIFA). Pour le réaliser, François Bibonne s’est immergé pendant plus de quinze mois dans la culture de la musique classique vietnamienne, équipé d’une Pocket Cinema Camera 6K.
« J’avais envie d’explorer le lieu de naissance de ma grand-mère vietnamienne après son décès, explique-t-il. Je me suis par ailleurs rendu compte que le Vietnam possédait un orchestre symphonique national. Ayant une formation musicale, je me suis renseigné sur cet orchestre en interviewant de grands noms de la musique classique. Je voulais construire un documentaire qui parle du Vietnam en essayant de m’éloigner des stéréotypes et sujets déjà traités comme l’histoire de la guerre ou celle du tourisme moderne. »
« La Pocket Cinema Camera 6K m’a tout de suite impressionné car elle me donnait le style cinématographique que je recherchais. Une considération essentielle était d’éviter l’effet de rendu “vlog” ou “YouTube”. Je voulais que le documentaire ait une qualité cinématographique authentique. »
« Une fois sur place, j’ai rapidement pu me rendre à un concert de l’Orchestre National, célébrant le 75e anniversaire du ministère vietnamien de la Justice. J’ai tout filmé en résolution 6K, afin de pouvoir profiter plus tard des détails en postproduction. L’image 6K, acquise au format Blackmagic RAW, m’a donné la possibilité de redimensionner et de recadrer les scènes en postproduction », précise François Bibonne.
« J’ai opéré le finishing du documentaire avec DaVinci Resolve. Sa simplicité d’utilisation m’a permis de travailler efficacement, tout en apprenant les ficelles du logiciel au cours de la production, révèle le réalisateur. De plus, ma décision de tourner en raw 3:1 a permis de récupérer des plans que je jugeais inutilisables au tournage. J’ai ajusté l’exposition en utilisant les fichiers sidecar, puis j’ai appliqué une correction de base pour conserver une palette de couleurs plus douce. »
François Bibonne a également utilisé le processus d’étalonnage pour renforcer l’intention narrative du documentaire. « J’avais accès à un mélange de plans filmés pour la télévision vietnamienne, notamment en HD et en UHD. À l’origine, je m’étais fixé comme objectif de n’utiliser que les vidéo 4K, puis j’ai réalisé que l’étalonnage pouvait apporter beaucoup plus à la narration et au récit autour du documentaire, alors j’ai également inclus des plans en noir et blanc, en complément de mon contenu tourné en 6K. Le rendu était impeccable. En abaissant les niveaux de saturation et en appliquant un simple grade primaire, j’ai pu donner aux plans en 6K une qualité cinématographique étonnante “, poursuit-il.
“À la fin du documentaire, j’ai filmé une forêt de bambous au coucher du soleil et j’ai réussi à capturer les rayons du soleil qui passaient au travers de la végétation. C’est la séquence qui se rapproche le plus d’un résultat professionnel pour un cinéaste novice comme moi. Les retours que j’ai reçus sur cette scène finale témoignent de la qualité des images produites par la Pocket Cinema Camera 6K. »
Et François Bibonne de conclure : « J’ai beaucoup appris de cette expérience. Depuis les réglages, la stabilisation et la mise au point de la caméra Blackmagic, jusqu’au post-processus dans DaVinci Resolve. Je pense que la Pocket Cinema Camera 6K est un outil polyvalent et incroyablement puissant, que vous commenciez votre parcours ou que vous soyez un caméraman professionnel plus expérimenté. »
Once Upon a Bridge in Vietnam a été financé grâce à une levée de fonds au cours de l’année 2020.