Sunny Side 2017 – Le Satev toujours remonté

Le Syndicat des agences de presse audiovisuelles (Satev) revendique la poursuite de la « réforme des réformes » du CNC. L’organisation regroupe une cinquantaine d'agences de presse, de tailles et de contenus éditoriaux différents. C'est elle qui a fait appel au Conseil constitutionnel afin d'invalider la volonté du CNC de différencier les œuvres de création et les documentaires empruntant aux codes du reportage et du magazine. 
satev.JPG

 

Depuis, le CNC a été obligé de revoir sa copie en ne distinguant plus les genres documentaires, mais en attribuant des coefficients de bonus tenant compte, par exemple, de l’encadrement de spécialistes pour les tournages historiques, de la masse salariale ou encore des temps de rémunération des réalisateurs.

 

Un syndicat toujours sur les dents

Sur ce dernier exemple, le Satev argue que pour le documentaire d’investigation, outre le travail du réalisateur, doit également être considéré celui des journalistes. En effet, les enquêtes longues et difficiles sont souvent menées en équipe avec des journalistes qui ne sont pas nécessairement les réalisateurs. 

« L’obligation qui est dorénavant faite de justifier du changement de monteur auprès du CNC ne convient pas non plus au Satev. Dans le cadre du documentaire journalistique, nous pouvons être contraints à un travail collaboratif en terme de montage », affirmait Arnaud Hamelin, président du syndicat. Les revendications des agences de presse se poursuivent donc non sans bruit…