SONY a présenté en avant-première son tout dernier caméscope d’épaule XDCam, le PXW-Z450. Un modèle 4K (3 840 x 2 160) équipé du nouveau capteur CMOS Exmor R de type 2/3, monture B4, et qui dispose de fonctionnalités réseau. La caméra enregistre en plusieurs formats et codecs permettant ainsi aux utilisateurs de tourner en Full HD 1 080p et de passer à 4K 59.94p si nécessaire.
La PXW-Z450 prend en charge le XAVC Intra et le XAVC Long Gop pour les enregistrements aux formats 4K, ainsi que le Mpeg HD422. Elle peut prendre en charge les fonctionnalités pool feed (HD/SD-SDI), qui autorisent l’enregistrement d’un signal externe sur une carte SxS depuis une autre caméra. La caméra dispose d’un bouton Online qui va créer des clips proxy du tournage ou diffuser un flux vidéo en streaming.
Ce qui était encore impensable il y a quelques années est aujourd’hui possible ; Sony propose une mise à jour de son modèle actuel, la PXW-400, en faisant l’acquisition du kit de mise à jour CBK-Z450UK. Ce kit transformera la 400 en 450, faisant bénéficier des dernières fonctionnalités. Le caméscope PXW-Z450 est livré nu sans optique ni viseur. Sony préconise le modèle Oled HD de la série HDVF (HDVF-EL20 ou EL30). Le caméscope PXW-Z450 sera disponible en fin d’année.
La caméra Sony HDC-4800 est la toute dernière à associer une définition 4K et un vaste espace colorimétrique à des capacités Ultra-High Frame Rate (UHFR) (8x en 4K, et jusqu’à 16x en Full HD). Également dotée d’une fonction d’extraction dynamique et d’un zoom, elle est idéale pour les productions sportives et d’événements spéciaux en direct.
La caméra HDC-4800 utilise un nouveau super capteur CMOS 4K Super 35 mm et un vaste espace colorimétrique (BT.2020 et BT.709). Elle prend également en charge les objectifs à monture PL, permettant de capturer des images claires, nettes et en haute résolution, lors du tournage de productions sportives en direct. La prise en charge du HDR est en cours de développement et sera bientôt disponible.
La LDX 86N de GRASS VALLEY, dernier ajout à son offre de caméras LDX 86, fonctionne en 4K native. Les caméras LDX 86N sont en fait complémentaires des LDX 86, et représentent le moyen le plus polyvalent sur le marché de satisfaire la demande de contenus en 4K, sans sacrifier en performances pour les applications en 3G/HD.
Les LDX 86N sont dotées des nouveaux capteurs UHD 2/3 de pouve de Grass Valley. Ces caméras sont idéales pour la captation en direct (Live et événementiel) et en studio, permettant aux diffuseurs de choisir entre une résolution élevée de 4K ou un retour à une résolution 3G/HD pour les applications nécessitant de hautes performances dans cette résolution.
JVC présentait la nouvelle gamme de caméras de la série 600, avec la GY-HM660 qui remplace la GY-650, et la GY-HM620 qui remplace la GY-HM600. Ces caméras possèdent trois capteurs CMOS 1/3 12 bits, plus sensibles, et un zoom Fujinon 23x (29-667 mm) avec stabilisateur optique, autofocus et trois bagues manuelles pour l’iris, le focus et le zoom.
Dédiées aux news, aux sports et aux productions indépendantes, elles offrent plusieurs formats d’enregistrement dont le full HD jusqu’à 50 mb/s, sur carte SDHC ou SDXC. Le double slot permet la fonction relais et l’enregistrement simultané sur deux cartes, auxquelles s’ajoute une fonction pré-enregistrement jusqu’à 15 secondes pour filmer l’inattendu.
La GY-HM660, est la première caméra dotée d’une fonction de streaming audio IFB (Interruptible FeedBack) qui permet une écoute externe et éloignée du son Live en IP. JVC introduit sa technologie IP sur la GY-HM660 pour une communication facile et fiable, depuis le terrain jusqu’au studio, grâce au système de correction d’erreurs (FEC) SMPTE 2022 ou à la technologie Zixi, intégrés à la caméra et associés à la demande automatique de renvoi (Automatic Repeat reQuest ARQ) et au contrôle adaptatif de débit. La GY-HM620 sera proposé à environ 3200 US dollars et la GY-660 à 5500 US dollars.
Par ailleurs, JVC a présenté la KY-PZ100, une PTZ dotée d’un capteur CMOS 1/2,8 pouces à 2,2 millions de pixels, d’un zoom optique 30x (4,3-129 mm) et d’une grande sensibilité (0,01 lux selon le constructeur). Cette caméra robotisée, PTZ sur IP, est dédiée à des applications de studio et de terrain. En plus de ses sorties 3G-SDI et HDMI, elle offre le streaming IP en HD jusqu’ au 1080p/60, à différents débits, avec un minimum de latence et deux canaux audio.
La KY-PZ100 possède une interface USB host pour se raccorder à un modem 4G LTE ou à un adaptateur WiFi, permettant de l’installer à n’importe quel endroit doté d’un réseau Ethernet, car elle supporte le PoE (Power Over Ethernet). Les utilisateurs peuvent contrôler la caméra via une unité externe (RM-IP100), un Web browser et toute unité supportant le protocole VISCA. Le RM-IP100 peut mémoriser 100 positions (presets). Elle devrait être proposée à 4000 US $.
Par ailleurs, JVC a présenté une nouvelle ligne de moniteurs LCD HD professionnels DT-N comprenant trois modèles, 17,3’’ (DT6N17F), 21,5’’ (DT-N21F) et 23,8’’ (DT-N24) dédiés aux studios et salles de contrôle, dotés d’un back light à Led et compatibles avec le standard d’espace couleur ITU-709. Ils affichent un contraste de 700:1 à 1000:1 et un angle de vision de 160 à 178 ° selon le modèle. Ils supportent les formats 1080p, 720p, 1080i, 576i et 480i plus le 2K (2048x1080p) sous échantillonné en Full HD. Ils sont équipés d’entrées SDI, HDMI, Y/Pr/Pb, composite et VGA et de sorties SDI, HDMI et composite.
Ces trois moniteurs sont dotés de ports RS-485 et RS-232. Un connecteur USB permet des upgrades de firmware sans PC. Ils intègrent un oscilloscope, un vecteurscope et affichent un histogramme. D’autres fonctions additionnelles comme le zébra, le peaking, la mire RVB, le gel d’image, trois profils personnalisables et le préréglage de gamma complètent leurs fonctions d’affichage de base.
Pour l’audio, ces nouveaux moniteurs offrent une entrée stéréo analogique, mais aussi une possibilité d’extraire les signaux audio, via la connexion SDI et HDMI et d’afficher le niveau audio, jusqu’à 16 canaux. Chaque moniteur est équipé de haut-parleurs intégrés. Sur le terrain, ils peuvent être alimentés par des batteries d’Anton/Bauer. De l’acquisition à la diffusion, JVC propose donc tous les outils pour une production flexible.
Les nostalgiques de la célèbre caméra 16 mm PAILLARD BOLEX vont être comblés avec cette nouvelle D16, seul modèle 16 mm numérique sur le marché, compacte (115 x 40 x 65 mm) et relativement légère (2,3 kg). Son boîtier offre un design proche de celui d’une caméra 16 mm, un accès simple aux boutons et des menus intuitifs pour que le vidéaste débutant ne soit pas perturbé. Elle est fournie avec une poignée amovible et une monture C, celle-là même de la caméra Bolex, permettant l’usage des objectifs 16 et super 16 d’antan sans risque de vignetage, car le capteur est proche du format 16 et Super 16 d’origine.
Par ailleurs, elle accepte des objectifs en monture Canon EF, Arri PL, Panasonic M43. Elle est dotée d’un capteur CCD de 1” (12,85 x 9,64 mm) et propose quatre modes de prises de vues : super 16 mm (2 048 x 1 152), 16 mm (1 920 x 1 080), 720p (1 280 x 720) et 480p (720 x 480) avec une profondeur de couleurs de 12 bits en 4:4:4 et une dynamique de 12 diaphragmes. Elle offre une cadence de prises de vues allant jusqu’à 32 im/s en 2K, 60 en 720p et 90 en 480p et enregistre sur carte CompactFlash (double slot) ou mémoire interne SSD de 400 Go, en Raw natif Adobe CinemaDNG. Pour l’audio, le D16 exploite l’audio en 96 kHz /24 bits.
Bref, c’est une excellente caméra, très complète, pour que les cinéastes formés au 16 mm puissent appréhender la vidéo facilement. Elle est proposée à environ 4 000 dollars aux États-Unis (catalogue B&H). Un bon choix !
Sur le Stand CANON, on pouvait découvrir dans une chambre noire, les images de la ME200S-SH, une caméra vidéo professionnelle Full HD compacte et ultra performante dans les basses lumières (son seuil de sensibilité annoncé dépasse les 204 800 Iso). Appartenant à la gamme EOS Cinéma, cette caméra polyvalente est équipée d’un beau capteur Super 35 mm de 8,29 millions de pixels et d’un autofocus continu extrêmement performant basé sur la technologie Canon AF CMOS à doubles pixels…
La possibilité de tourner à des cadences de 50 et 59,9 i/s augmente encore le potentiel de la caméra. Et, grâce au mode Log Canon, elle bénéficie d’une plage dynamique étendue de 12 stops. Dotée d’une monture EF avec verrouillage cinéma, la ME200S-SH est compatible avec une large gamme d’objectifs EF/EF-S et d’optiques Cine-servo Canon, dont le nouveau CN-E18-80 mm T4.4 L IS KAS S.
Elle est équipée de connexions HDMI, 3G/HD-SDI et son design est calqué sur celui de la ME20F-SH (qui affiche une sensibilité plus de 4 millions d’Iso, mais qui coûte plus de 15000 euros…). Son boîtier carré, de faible encombrement, lui permet d’être embarquée dans un véhicule, sur un drone, ou d’être fixée en hauteur dans un stade. Sa performance réside aussi dans son prix tout doux, puisqu’elle devrait être commercialisée au quatrième trimestre 2016 au tarif de 4 200 euros.
Le constructeur propose un nouveau zoom spécifiquement dédié à la captation 4K : le CN-E18-80 mm T/4,4 L IS KAS S. Cet objectif de la gamme EOS Cinéma, qui offre ergonomie et légèreté, intègre la fonctionnalité Ciné-servo fort appréciée des professionnels qui ont eu le plaisir de travailler avec les optiques CN7x17 et CN20x50 apparues sur le marché en 2014. Le CN-E18-80 offre une ouverture constante à T/4,4 sur l’ensemble de sa plage focale, qui va de 18 à 80 mm (4,4x). Son image est homogène sur le centre et les bords, et les trois modes de stabilisation exclusifs qui l’équipent assurent une stabilité parfaite, même à main levée. En outre, un diaphragme à neuf lamelles produira un effet bokeh particulièrement esthétique.
Avec un poids de 1,2 kg seulement, il s’impose comme l’objectif Canon Ciné-servo le plus petit et le plus léger de la gamme. Sa compacité et sa légèreté autorisent notamment des prises de vues sur un drone ou dans des lieux exigus. L’intégration du servo-moteur dans le barillet de l’objectif permet la commande numérique des opérations de zooming, une fonctionnalité recherchée par les réalisateurs de films documentaires qui peuvent ainsi compter sur une réactivité et une vitesse d’exécution maximales.
Le CN-E18-80 mm T/4,4 L IS KAS S sera disponible en septembre 2016 et devrait être beaucoup plus abordable que le CN7x17 puisque son prix devrait être inférieur à 5 500 euros (sans la poignée servo-commandée).
IKEGAMI, qui va fêter le soixante-dixième anniversaire de sa création en 2016, est spécialiste de la vidéo broadcast. Plusieurs fois primée pour la qualité de ses caméras TV dont une fois pour le développement technologique de la CE-35, la première caméra de cinéma électronique au monde.
L’expérience des technologies de l’image a permis à Ikegami de s’introduire dans le domaine du médical et dans les systèmes de contrôle de procédés industriels complexes, sans pour autant négliger le monde du broadcast. La preuve, puisqu’au NAB 2016, Ikegami proposait une caméra prototype 8K (SHK 810) portable, développée en collaboration avec la NHK, et dotée d’un capteur CMOS super 35 à 33 millions de pixels, d’une transmission 40 Gbits/s SMPTE sur fibre optique et de sorties 2, 4 ou 8K.
Autres modèles, la caméra 4K portable (UHK-430) qui, dotée de trois capteurs CMOS 2/3 de pouces 4K est la première d’une nouvelle série de caméras Unicam XE. Elle permet une transmission bande base du signal 4K RGB 4:4:4 sans compression sur fibre à 40 Gb/s et se trouve compatible avec le HDR.
Autre star, la caméra HDK-97 Arri Super 35, dotée d’un capteur CMOS Super 35 de chez Arri, d’où sa référence. Dotée d’un processeur 3G temps réel développé par Ikegami, elle offre une forte dynamique (Ikegami Log Gamma) et une bonne sensibilité (f/10-2000 lux), un rapport signal/bruit de 64 dB et un système de transmission 3G et de contrôle de la caméra (CCU).
Par ailleurs, Ikegami propose aussi un moniteur LCD 4K (HQLM-3120W) de 31,1 pouces, avec un backlight à Led, offrant un large angle de vue (178 ° vertical et horizontal), un large espace colorimétrique, un fort contraste (1 450:1) et la fonction HDR.
Enfin, Ikegami montrait un moniteur Oled (HEM 2570) en HD de 24,5 pouces, avec un contraste de 5 000:1 et 250 Cd/m2 de luminosité, doté d’entrées HD/SD SDI incluant la 3G/SDI. Présent dans l’acquisition des images (2, 4, 8K) et leur affichage, Ikegami est un acteur incontournable dans le monde de la haute résolution.
PANASONIC a profité du NAB pour dévoiler l’élargissement de sa gamme de caméras plateau avec l’arrivée de l’AK-UC3000 (UHD) et de l’AK-HC5000 (HD)… La caméra AK-HC5000 a tout pour devenir le modèle phare de Panasonic sur les plateaux HD. Capable de produire des images 1 080p à 240 i/s, elle intègre des nouveaux capteurs 3CMOS de type 2/3 à 2,2 megapixels et offre une sensibilité de F11 (59.94Hz) à 2 000 lux et un bruit minimal (rapport signal/bruit de 60 dB+).
L’AK-HC5000 intègre, en outre, une fonction de compensation de l’effet « bande flash », un artefact dont souffrent la plupart des capteurs MOS. Cette caméra partage de nombreuses fonctionnalités avec la UC3000, (l’autre modèle de caméra de plateau dévoilé sur le NAB), dont une assistance avancée à la mise au point, un gain « shockless » (- 3 dB à 36 dB), un paramètre gamma utilisateur, un socle de suivi des corrections gamma de noir, une réduction du bruit numérique (DNR) par paliers, une inclinaison réduite et une fonction Dynamic Range Stretch (DRS)…
La caméra AK-UC3000 est pour sa part dotée d’un capteur MOS, elle produit un signal UHD allant jusqu’à 50p et dispose d’une sensibilité de F10 à 2 000 lux. Son rapport signal/bruit est de 60 dB+ et elle bénéfice d’une excellente plage dynamique de l’ordre de 600 %… Elle est bien entendu capable de s’intégrer dans les workflows HD ou SD.
Panasonic annonce aussi une unité de commande de caméra AK-UCU5000 qui permet la transmission de signaux non compressés et l’alimentation en courant de ses caméras de plateau HD et UHD sur plus de 2 000 mètres par fibre optique…
Enfin, Panasonic a dévoilé deux caméscopes d’épaule 4K : les AG-UX180 et AG-UX90. Ces nouveaux produits qui initient l’UX Series viennent compléter l’offre de caméras 4K professionnelles Panasonic, aux côtés de la VariCam 35, la VariCam LT et de l’AG-DVX200…
Le premier, l’AG-UX180 représente un modèle haut de gamme pour la gamme UX. Il est équipé d’un capteur MOS de type 1, d’un zoom optique 20x et d’un enregistrement en UHD jusqu’à 60p. Le second, l’AG-UX90, est un modèle UX standard doté d’un capteur MOS de type 1, d’un zoom optique 15x et d’une capacité d’enregistrement en UHD jusqu’à 30p.
Ces caméscopes sont dotés d’une optique Leica Dicoma et la taille de leur capteur, un pouce, donne à l’image une profondeur de champ limitée qui confère à leurs images un look « cinéma. La gamme UX prend en charge l’enregistrement jusqu’aux formats 4K (4096 x 2 160, 24p seulement), UHD (3840 x 2160) et FHD (120p maximum). Les caméscopes utilisent la carte mémoire SD1 comme média d’enregistrement. Le capteur MOS de type 1 de ces caméscopes assure une sensibilité équivalente à celle des caméras de poing classiques. En outre, la fonctionnalité d’enregistrement VFR (Variable Frame Rate – fréquence d’images variable) de 2 à 60 i/s est prévue en mode FHD.
Bonne nouvelle : le positionnement de ces caméras en terme de tarifs est très attractif puisque le prix de l’AG UX 180 devrait plafonner en dessous de 4 000 euros et celui de l’AG-UX90 ne devrait pas dépasser les 3 000 euros. Patience : il faudra attendre cet automne pour voir leur commercialisation !
Le BLACKMAGIC URSA Studio Viewfinder transforme la caméra Ursa en caméra de plateau et elle est la solution idéale pour les cameramen qui travaillent sur de longs événements en direct, car son grand écran haute résolution de 7 pouces offre un bon confort d’utilisation. Son boîtier en métal robuste comprend des attaches rotatives réglables et un bras articulé pour exécuter les mouvements de caméra nécessaires à la production. Ces attaches peuvent être réglées en fonction des mouvements de caméra exigés par les différents types de production.
Les cameramen peuvent donc utiliser les poignées pour bouger la caméra sans modifier la position du viseur. Cela leur permet de visualiser les mouvements de caméra sans quitter l’action des yeux. Le voyant tally situé au dos de l’appareil s’allume en rouge quand la caméra est à l’antenne et en orange pour les caméras isolées.
De plus, le Ursa Studio Viewfinder est équipé d’un voyant Tally et d’un numéro lumineux personnalisable qui peut être fixé sur l’appareil afin d’identifier une caméra active à plus de six mètres.
Lorsque vous enregistrez un événement en direct, il est important d’avoir rapidement accès aux boutons pour pouvoir ajuster les paramètres. Le Blackmagic Ursa Studio Viewfinder est doté de molettes qui permettent aux cameramen de régler rapidement la luminosité, le contraste et le focus peaking. Les trois boutons de fonction personnalisables peuvent, quant à eux, être utilisés pour régler le zoom, les fausses couleurs, la détection des contours, mais aussi pour charger des LUT 3D. Lorsqu’il est installé sur la caméra Blackmagic Ursa Mini, le viseur reçoit les signaux SDI qui contiennent des informations importantes, telles que l’état de l’enregistrement, les paramètres de la caméra, l’autonomie de la batterie et bien plus encore.
La mise à jour du logiciel Blackmagic Camera 3.2, désormais disponible, va transformer la Ursa Mini en une véritable caméra de studio professionnelle. Cette mise à jour intègre, entre autres, les fonctions suivantes aux mélangeurs Atem : réseau d’ordres, Tally, Camera Control, équilibrage des couleurs et contrôle de l’objectif. Elle permet également aux utilisateurs de changer le nom de la caméra, le rythme de référence et les options de sortie SDI qui rendent la Ursa Mini compatible avec les mélangeurs de production en direct. De plus, le réseau d’ordres est accessible via la prise casque de la Ursa Mini.
L’annonce d’une nouvelle gamme unique de caméras baptisée Acid proposée par ROSS et d’un système indépendant d’incrustation redéfinit la norme en matière d’images de haute précision. Ces solutions conçues par Ross renforcent et améliorent le contrôle créatif de la production, en mettant l’accent sur les environnements virtuels.
Les caméras Acid incluent un nouveau format de signal mis au point par Ross afin de surmonter les difficultés liées à la création de masques d’incrustation de qualité. Ces caméras produisent en sortie un signal vidéo standard SMPTE 4:2:2 pouvant être utilisé dans n’importe quelle production, mais elles produisent en parallèle un signal spécial 0:4:4 où les couleurs occupent toute la largeur de bande ; en combinant ce dernier avec la sortie principale dans le nouveau système Carbonite UltrachromeHR, il est possible d’obtenir un signal 4:4:4 en pleine résolution, idéal pour générer des masques à haute résolution.
La caméra Acid H200 offre une résolution plus élevée et de meilleures performances que toute autre caméra 1 080p sur le marché. Le modèle Acid Z50 est moins coûteux, destiné à des applications légèrement moins exigeantes ; il s’intègre bien dans un système de production intermédiaire. Il est le compagnon parfait pour les plates-formes de caméra robotique offertes par Ross, pour des applications de pointe dans les assemblées législatives, les entreprises et les lieux de culte.
Comme tous les produits Ross, les caméras Acid sont contrôlées par la technologie Dashboard. Tous les processus d’utilisation, de réglage et d’ajustement de la luminosité de la caméra sont accessibles sur le panneau de commande Dashboard, y compris le transfert et la lecture de fichiers vidéo d’une caméra Acid à l’autre.
Les caméras Acid révolutionnent le secteur, et c’est Ross qui est à l’origine de cette révolution. Avec le lancement de ces nouveaux produits, Ross offre désormais une solution complète de production vidéo, du tournage au résultat final.
* Extrait de notre article « Notre NAB 2016 » paru en intégralité, pour la première fois, dans Mediakwest #17. Abonnez-vous à Mediakwest (5 numéros/an + 1 Hors série « Guide du tournage) pour recevoir, dès leur sortie, nos articles dans leur totalité.