Depuis, le CNC a été obligé de revoir sa copie en ne distinguant plus les genres documentaires, mais en attribuant des coefficients de bonus tenant compte, par exemple, de l’encadrement de spécialistes pour les tournages historiques, de la masse salariale ou encore des temps de rémunération des réalisateurs.
Un syndicat toujours sur les dents
Sur ce dernier exemple, le Satev argue que pour le documentaire d’investigation, outre le travail du réalisateur, doit également être considéré celui des journalistes. En effet, les enquêtes longues et difficiles sont souvent menées en équipe avec des journalistes qui ne sont pas nécessairement les réalisateurs.
« L’obligation qui est dorénavant faite de justifier du changement de monteur auprès du CNC ne convient pas non plus au Satev. Dans le cadre du documentaire journalistique, nous pouvons être contraints à un travail collaboratif en terme de montage », affirmait Arnaud Hamelin, président du syndicat. Les revendications des agences de presse se poursuivent donc non sans bruit…