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Quelles économie et problématiques pour l’industrie du long-métrage d’animation ?

En Avril, les journées de la création de l’ARP ont proposé la conférence « Images animées et prises de vues réelles : d’un univers créatif à l’autre ? ». En ouverture Mickaël Marin, directeur du Festival d’Annecy et du Mifa, y a contextualisé la naissance et l’essor de l’industrie du dessin animé en France avec notamment l’arrivée en 1999 de « Kirikou et la Sorcière » de Michel Ocelot.
« Logorama » de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain, Oscar du court-métrage en 2010. © Autour de minuit

« Ce film, couronné du Grand Prix d’Annecy, a été un Big Bang dans le sens où le long-métrage d’animation a vraiment ouvert le champ des possibles et a démontré qu’un film d’animation en France pouvait rassembler du public, bien au-delà du million d’entrées. Dès lors, nous avons assisté en France et partout dans le monde, à une explosion progressive d’une production de longs-métrages. Alors que nous recevions quelques longs-métrages il y a une vingtaine d’années, nous recevons aujourd’hui à Annecy entre soixante-dix et cent longs-métrages pour en sélectionner une vingtaine. Si Kirikou a permis d’ouvrir les portes, Persepolis de Marjane …

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